Documenta Madrid inonde la ville du meilleur cinéma documentaire national et international, qu'il soit classique ou méconnu

Documenta Madrid
Avec cinq cycles, 26 films en compétition, 4 projets en Final Cut et 5 lieux, Documenta a pour objectif d'inonder Madrid du cinéma documentaire le plus audacieux 
  1. Qu'est-ce que le cinéma et le tournage à Madrid ? 
  2. Section compétitive 

La 21e édition de Documenta Madrid, le festival international de cinéma de la ville de Madrid, organisé par le département de la culture, du tourisme et du sport, se tiendra du 28 mai au 2 juin.  

Le festival repose sur deux piliers thématiques : une réflexion sur ce qu'est le cinéma et la découverte de ce que signifie filmer une ville, en l'occurrence filmer Madrid. Avec cinq cycles, 26 films en compétition, 4 projets en Final Cut et 5 lieux, Documenta a pour objectif d'inonder Madrid des films documentaires les plus audacieux de la scène nationale et internationale.  

Qu'est-ce que le cinéma et le tournage à Madrid ? 

La réflexion sur ce qu'est le cinéma se concentre sur sa dimension matérielle et physique. Dans le cadre de cette réflexion, Documenta Madrid invite la cinéaste Laida Lertxundi, dont le style incomparable est lié au 16 mm, à créer l'image du festival. En outre, la Documenta Madrid accueille Christoph Huber, conservateur du Musée autrichien du cinéma, en tant qu'invité spécial de la section Lucid Cameras, avec des projections en format analogique. 

D'autre part, l'axe thématique centré sur l'aventure Filmar Madrid est au centre de l'ouverture du festival avec la première des 50 ans d'"Octobre à Madrid" (journal filmé), de Joseph Morder, un film promu par Documenta Madrid et créé expressément pour cet événement à partir du matériel que le cinéaste a rassemblé pendant des années, en hommage au film du même nom de Marcel Hanoun. Sur ce même thème, l'atelier " Qu'est-ce qui reste ? " Un atelier d'écoute, avec le collectif artistique Paco Graco et le réalisateur Juan Cavestany, qui se penchera sur la manière de trouver les histoires de Madrid. Enfin, la section Imaginer Madrid réunira quelques-uns des travaux sur la ville qu'Intermediae Matadero a réalisés au cours de la dernière décennie avec des cinéastes tels que Gabriel Azorín, Óscar Vincentelli et Terrorismo de autor. 

Section compétitive 

La section compétitive, que l'on peut voir dans son intégralité à la Cineteca Madrid, compte 13 titres en compétition nationale et 13 autres en compétition internationale, sélectionnés parmi les 1 566 films de 20 nationalités différentes qui ont participé à la compétition de cette année. Les films sélectionnés concourront pour le prix du meilleur film, d'une valeur de 10 000 euros pour chaque section, le prix du risque créatif Fugas, d'une valeur de 5 000 euros pour chaque section, et le prix du public du Cineteca Madrid, d'une valeur de 1 000 euros pour chaque section, ce dernier étant décerné par le vote du public.  

Les films de la compétition nationale tournent autour d'histoires de vie sociale et personnelle qui abordent le passé sous différents angles, comme "Amoramar", de Daniel Pérez Valderrama ; "Coolor'92", de Carlos Baixauli ; "Dulcinea", de Paloma Polo ; "La Hojarasca", de Macu Machín ; "Todo lo cubre la sal", de Joana Moya ; et "Lavadoiro", d'Ana Amado et de Lois Patiño.  

En outre, d'autres titres se concentrent sur la relation des gens avec la technologie et l'apprentissage de la vie, comme "Car me voici assis dans une boîte de conserve loin au-dessus du monde", de Gala Hernández López ; "Rêves perdus", de Miguel Ariza ; "Los restos del pasar", de Luis (Soto) Muñoz et Alfredo Picazo ; ou "Mitología de Barrio", d'Alejandro Pérez Castellanos, Antonio Llamas, Jorge Rojas (collectif espírituescalera). Enfin, certains films abordent le sensoriel avec des titres comme "El canto de los años nuevos", d'Alexander Cabeza Trigg ; "M-hole", de Ian Margo ; ou "Natsu No Uta", de Jorge Suárez Quiñones Rivas.  

Les 13 titres de la compétition internationale se concentrent également sur l'intersection entre l'Histoire en lettres capitales et les petites histoires anonymes. C'est le cas de "Avalancha", de Daniel Cortés ; "Anqa", de Helin Çelik ; "Contractions", de Lynne Sachs ; "Mitahat le shemesh khula" (Sous un soleil bleu), de Daniel Mann ; "Rosinha e otros bichos do mato" (Rosinha et autres animaux sauvages), de Marta Pessoa ; et "Broken View", de Hannes Verhoustraete.  

D'autre part, le fantastique comme moteur de réflexion est présent dans d'autres titres de la compétition internationale, tels que "City of poets", de Sara Rajaei ; "History is written at night", d'Alejandro Alonso Estrella ; "La terminal", de Gustavo Salvador Fontán ; "Laguna del soldado", de Pablo Álvarez Mesa ; ou "Ozr el wezzah" (L'excuse de l'oie), d'Abdo Zin Eldin et de Mahdy Abo Bahat. Un autre thème abordé par certains de ces films est celui du cinéma en tant qu'outil d'exploration intérieure et relationnelle, comme "The roller, the life, the fight", d'Elettra Bisogno et Hazem Alqaddi, ou "While the green grass grows", de Peter Mettler.  

Corte Final, la section destinée aux films en phase finale de production ou de coproduction espagnole, a sélectionné cette année quatre projets parmi les 43 candidatures reçues : "Dream of Another Summer", d'Irene Bartolomé ; "Fósiles del mar blanco", de Lina Gorbaneva ; "El vol de la cigonya" (Le vol de la cigogne), de Soumaya Hidalgo et Berta Vicente Salas ; et "Krakatoa", de Carlos Casas. Ces quatre projets seront en compétition pour deux prix : un prix en espèces de 4 000 euros et le Freak Agency Distribution Award, nouveau cette année, d'une valeur de 6 000 euros, ainsi qu'une aide à la distribution du film dans les festivals pendant deux ans, à compter de la fin de sa réalisation.