L'Institut Cervantes et Casa África coopéreront à la promotion de l'espagnol et de sa culture sur le continent africain
L'Institut Cervantes et Casa África collaboreront à des activités et des projets d'intérêt commun liés à la promotion de l'espagnol et à la diffusion de la culture espagnole en Afrique. C'est ce que prévoit l'accord signé par le directeur de l'Institut Cervantes, Luis García Montero, et le directeur général de Casa África, José Segura Clavell.
Le protocole général d'action entre les deux entités, toutes deux rattachées au ministère des Affaires étrangères, jette les bases d'une coopération pour l'organisation de conférences, forums, réunions, etc. sur l'enseignement de la langue espagnole et la diffusion de sa culture sur ce continent.
Parmi les activités qui pourront être menées à bien, comme le précise le texte signé au siège de l'Institut Cervantès, figurent des réunions bisannuelles d'hispanistes Afrique-Espagne, des initiatives culturelles et universitaires dans le domaine de l'Afrique subsaharienne, la coédition de publications en espagnol (comme la deuxième édition de "L'espagnol en Afrique subsaharienne") ou la promotion en Afrique des collections de Casa África.
Le directeur de Cervantes a rappelé la récente inauguration d'un centre à Dakar (Sénégal), le premier que l'Institut a ouvert en Afrique subsaharienne, et a souligné son importance en termes de présence croissante dans le sous-continent. M. García Montero a également réitéré l'importance de la collaboration entre les deux entités, en tant qu'"institutions publiques et étatiques engagées dans la défense des droits de l'homme".
Pour sa part, José Segura a rappelé de nombreuses expériences de sa longue carrière politique dans les îles Canaries, qui ont été marquées par le drame de la migration en mer. Il a prôné "la diplomatie culturelle comme l'une des voies que nous empruntons depuis Casa África" et a insisté sur l'utilité d'organiser des activités culturelles et linguistiques, qui "ouvrent également des horizons d'investissement" pour nos propres entreprises.
Envoyé par José Antonio Sierra, conseiller en hispanisme.