L'année 2021 est devenue une année clé, où les exportations et la production d'électricité ont augmenté respectivement de 36,5 % et 5,3 %, après la chute de 2020

Aumento en las exportaciones de electricidad de Marruecos

AFP/FADEL SENNA - Photo d'archive. Un ouvrier devant les panneaux solaires de la centrale solaire à concentration (CSP) Noor 1, à environ 20 km de la ville marocaine de Ouarzazate

Le Maroc est arrivé en tête en 2021 en termes d'exportations d'électricité. Les derniers rapports révèlent que l'année dernière, le pays alaouite s'est remis des effets de la pandémie et de ses conséquences, de sorte que l'augmentation de la production et des exportations d'électricité a connu une croissance significative. Du côté des exportations, les ventes d'énergie ont augmenté de 36,5%, un très bon chiffre pour le commerce du Royaume. 

Au cours de l'année dernière, le commerce extérieur du secteur a connu une amélioration des exportations, mais les experts soulignent que le contraire est vrai pour les importations. L'achat d'électricité aurait baissé de 19,6%, car cette dernière année le pays du Maghreb aurait observé une nette croissance énergétique nette de 5,6%. Cela signifie que, grâce à la forte production énergétique du Maroc, il n'a pas été nécessaire d'acheter de l'électricité à d'autres pays et que le Royaume a pu s'approvisionner en énergie de manière plus autonome. Il est important de souligner que le volume de l'énergie exportée a largement dépassé le volume de l'énergie importée, avec un chiffre de près de 24%.

Il convient de noter qu'en 2021, la balance du commerce extérieur de l'électricité a été excédentaire pour la deuxième année consécutive, de sorte que la capacité de collecte des recettes a été bien supérieure aux dépenses de production d'énergie. 

Dans le cas de la production, le royaume alaouite a également enregistré une amélioration considérable. L'industrie électrique marocaine a augmenté ses ressources et a réussi à se redresser et à croître de 5,3 %. Cette croissance est principalement le fait d'entreprises du secteur privé chargées de la production d'électricité. La Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du Maroc note dans sa dernière note de conjoncture que l'ONEE (Office national de l'électricité et de l'eau potable) a été le plus grand producteur d'électricité, avec 11,9 % de la production totale d'électricité, tandis que dans le cas des énergies renouvelables, son travail a représenté 5,2 % du total.

D'autre part, la consommation d'électricité a également augmenté au cours de l'année dernière. Selon les données, les Marocains consommeront 5,5 % d'électricité en plus en 2021. Par ailleurs, par rapport à 2019, cette dernière année a enregistré une croissance de 3,6 % et 31 957 gigawattheures (GWh) ont été consommés. En 2019, seuls quelque 30 836 GWh ont été consommés.

Ces nouvelles données reflètent la bonne conjoncture économique après les ravages du coronavirus et la baisse subie en 2020 dans ce secteur. La Direction des finances et des financements extérieurs (DTFE) du ministère des Finances note que, fin 2020, la production d'électricité a baissé de plus de 4,1%, un chiffre inquiétant après avoir repris une hausse de 17,2% en 2019. 

La crise sanitaire a durement touché ce secteur, qui est chargé de la production et de l'exploitation de l'électricité. De même, la production nationale d'électricité a connu un déclin très inquiétant. L'ONEE a diminué sa production de 13,8% et la demande d'électricité a diminué de -1,4% au dernier trimestre de 2020. En outre, la consommation d'énergie du territoire a diminué de 1,8 % à la fin de 2020. 

La production d'électricité au Maroc commence à être une tendance en plein essor. Et surtout, par les énergies les plus renouvelables et les plus propres, car les conditions météorologiques et climatiques du pays en font un endroit idéal pour cela. L'intérêt pour la production est tel que même le gouvernement marocain a adopté une mesure légale qui permettrait à toute personne résidant dans le Royaume de produire sa propre électricité. Elle pourrait être dédiée à la couverture de ses propres besoins, mais elle pourrait aussi proposer un partenariat avec le réseau électrique national et rejoindre le système. Selon Mustapha Baïtas, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, l'objectif est de réguler la production d'électricité pour l'autoconsommation.