Afin de bénéficier de l'argent de l'UE de la prochaine génération, les États membres doivent soumettre des plans de relance et de résilience qui définissent leurs programmes nationaux de réforme et d'investissement

Bruxelles exige des États membres un mécanisme de "relance et de résilience

PHOTO/REUTERS - Le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, se donnent un coup de coude à la fin d'une conférence de presse

La Commission européenne a publié des orientations actualisées à l'intention des États membres sur l'élaboration et la présentation des plans de reconstitution et de résilience. Le mécanisme de relance et de résilience est l'instrument clé au cœur de l'initiative "NextGenerationEU", le plan de l'UE pour sortir plus fort de la crise du coronavirus. 

Pour bénéficier des 672,5 milliards d'euros de prêts et de subventions, les États membres doivent présenter des plans de relance et de résilience exposant leur programme national de réforme et d'investissement.  

Afin d'aider les États membres à aligner leurs projets de plans de relance et de résilience sur le règlement, les orientations initialement présentées en septembre 2020 ont été actualisées. Ces orientations actualisées reflètent le fait que le champ d'application de la facilité de relance et de résilience (FRR) est structuré autour de six piliers : 

  • transition verte ;  
  • transformation numérique ;  
  • une croissance et des emplois intelligents, durables et inclusifs ;  
  • cohésion sociale et territoriale ;  
  • santé et résilience ; 
  • et les politiques pour la prochaine génération, les enfants et les jeunes, y compris l'éducation et les compétences.  

Les États membres doivent expliquer comment les plans contribuent à l'égalité et aux principes du pilier européen des droits sociaux. Ils doivent également inclure un résumé du processus de consultation nationale, ainsi que le système de contrôle et d'audit mis en place pour garantir la protection des intérêts financiers de l'Union. 

Les États membres doivent démontrer que les plans qu'ils proposent contribuent au moins à hauteur de 37 % de l'allocation totale du plan à l'objectif climatique et à hauteur de 20 % à la transition numérique. 

La Commission entretient un dialogue intensif avec les États membres sur la préparation de leurs plans de relance et de résilience. En plus des orientations actualisées, la Commission a également publié un modèle standard pour les plans des États membres