Selon le Forum Économique Mondial

Les économies de l’Amérique Latine sont peu préparées pour la récupération post-COVID

AFP/FABRICE COFFRINI - Les économies de l’Amérique Latine sont peu préparées pour la récupération post-COVID

Les grandes économies d'Amérique latine, telles que le Brésil, le Mexique, l'Argentine et le Chili, ne se trouvent pas dans la meilleur position au niveau mondial pour se remettre de la crise provoquée par la pandémie de COVID-19, selon un rapport présenté mercredi par le Forum économique mondial. 

L'étude, qui examine des facteurs tels que la numérisation économique, la solidité des réseaux de santé publique et des réseaux sociaux, ainsi que l'ouverture des marchés aux investissements et l'arrivée de nouveaux secteurs dans les 37 plus grandes économies du monde, place les quatre pays en bas de la liste en termes de préparation et d'adaptabilité.

Le meilleur des quatre est le Chili, en la position 24, tandis que le Brésil est en la position 26, l'Argentine en la position 30 et le Mexique avant-dernier, juste devant la Turquie.

La Finlande, la Suède, le Danemark, les Pays-Bas et la Chine sont, dans cet ordre, les cinq pays les mieux placés pour se redresser, alors que l'Allemagne est à la neuvième place, la France à la dixième, les États-Unis à la douzième, le Japon à la quatorzième et l'Espagne à la vingtième.

Le rapport mesure onze variables, et parmi elles, il convient de noter que l'Argentine, le Brésil et le Mexique occupent les dernières places en termes de confiance des citoyens dans leurs gouvernements respectifs, seulement devant la Russie. L'économie argentine est également la dernière en termes d'incitations à l'investissement à long terme.

Ces économies latino-américaines sont également mal positionnées en termes de préparation aux "marchés de demain", tels que l'intelligence artificielle, les véhicules électriques, la production pharmaceutique, les voyages dans l'espace ou les services financiers numériques.

En termes d'infrastructures éducatives pour ces secteurs le Brésil se trouve l’avant-dernier, la même position que l'Argentine en termes de facilités de création d'entreprises dans ces secteurs et le Mexique en termes d'investissements pour ces activités.