Les Etats-Unis deviennent le premier investisseur étranger au Maroc en 2022
Les bonnes relations entre le Maroc et les États-Unis dépassent la sphère politique et diplomatique. Outre le partenariat solide en matière de sécurité et de défense, les deux pays entretiennent des liens économiques et commerciaux étroits. À tel point que les investissements américains ont représenté plus de 30 % des investissements étrangers au Maroc en 2022.
L'année dernière, la puissance américaine est devenue le premier investisseur étranger au Maroc, avec des projets totalisant 7,4 milliards de dirhams (761 millions de dollars), contre 692 millions de dirhams (71 milliards de dollars) en 2021.
Ces données, publiées par l'Office d'Echange (OE), révèlent que les Etats-Unis ont dépassé la France en tant que premier investisseur étranger dans le Royaume. La nation européenne occupe désormais la deuxième place, avec 3,3 milliards de Dh (339 millions de dollars) investis au Maroc en 2022, soit une forte baisse par rapport aux 7,4 milliards de dirhams (761 millions de dollars) enregistrés l'année précédente.
Par ailleurs, le Royaume-Uni, les Émirats arabes unis et les Pays-Bas sont les pays qui investissent le plus au Maroc en 2022, selon les données du rapport. Les investissements britanniques ont atteint 2,9 milliards de dirhams (298 millions de dollars), suivis par les investissements émiratis de près de 2,5 milliards de dirhams (257 millions de dollars) et ceux des Pays-Bas, qui ont représenté quelque 1,54 milliard de dirhams (154 millions de dollars).
Ces trois pays, ainsi que les États-Unis et la France, représentent 80,8 % des investissements étrangers au Maroc en 2022. Les secteurs qui ont attiré le plus d'investisseurs étrangers sont l'industrie manufacturière (43 %), l'immobilier (25 %) et la finance et l'assurance (11 %).
Le Royaume marocain connaît une forte augmentation des investissements privés grâce à la nouvelle Charte de l'investissement adoptée fin 2022, qui vise à atteindre 550 milliards de dirhams d'investissement à l'horizon 2026. Plusieurs régions, comme le Sahara et le Nord, attirent un nombre élevé de projets. Alors que les provinces du sud se positionnent comme une destination idéale pour l'énergie solaire, la région du nord, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, se consolide comme un pôle clé dans le secteur industriel.
Coordinateur pour les Amériques : José Antonio Sierra