Forum d'affaires France-Maroc : de belles opportunités pour un nouvel élan économique
La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le Mouvement des Entreprises de France International s'associent pour le développement socio-économique du Maroc et de la France, à l'heure où les relations entre les deux pays sont en pleine évolution.
La journée portera sur l'exploration de nouvelles opportunités face aux crises énergétique et alimentaire, et sur le "Made in Morocco", un programme basé sur la recherche de nouvelles opportunités liées à la localisation et à la reconfiguration des chaînes de valeur.
Des questions telles que : quels sont les défis de développement pour l'agriculture et l'agro-industrie afin de renforcer la sécurité alimentaire ? seront abordées lors d'un événement qui promet de renforcer les bonnes relations que les deux États ont récemment renouées en profondeur.
Les crises sanitaires et environnementales posent de nouveaux défis pour assurer l'accès à l'énergie et maintenir l'urgence de la transition énergétique en accord avec les objectifs des savoirs traditionnels. Assurer la sécurité alimentaire et coordonner les politiques agricoles et agro-industrielles est de plus en plus urgent et nécessite une action commune.
Nouveau programme de développement énergétique pour la durabilité
Le Maroc dispose de nouvelles opportunités pour développer la production d'énergie à partir d'énergies de transition comme le gaz et d'énergies d'avenir comme l'hydrogène vert. Il peut donc contribuer à une réponse stratégique aux besoins énergétiques de l'Union européenne. De ce point de vue, la combinaison des ressources énergétiques éoliennes et solaires du Maroc et ses vastes ressources foncières disponibles le positionnent comme un acteur mondial majeur dans le secteur de l'hydrogène vert.
Ces atouts peuvent être utilisés dans un cadre de partenariat efficace entre la France et le Maroc, englobant différentes chaînes de valeur ajoutée, telles que les sources d'énergie renouvelables, les usines de dessalement, les usines d'électrolyse et les usines industrielles pour les produits achetés. Le projet gazier Nigeria-Maroc, qui reliera 13 pays africains, pourrait également créer un nouveau corridor d'approvisionnement en gaz Southern Stream pour l'Union européenne, favorisant ainsi une plus grande intégration économique et industrielle entre l'Europe et la côte sud de la Méditerranée.
L'inflation des produits agricoles et les perturbations de l'approvisionnement dues à la crise ukrainienne impliquent de profondes reformulations et accélérations de l'agenda lié aux politiques agricoles et à l'intégration industrielle. Par conséquent, la gestion de l'eau est désormais un paramètre crucial, qui détermine de plus en plus l'orientation des futures politiques agricoles nationales dans un continent connaissant une forte croissance démographique.
Dans ce contexte, la productivité des sols devra être optimisée et adaptée à des environnements sous double contrainte hydrique et démographique, tout en préservant des prix accessibles aux consommateurs et des équilibres liés au développement durable. Par ailleurs, l'intégration industrielle est un enjeu essentiel dans une logique d'augmentation de la valeur ajoutée, de création d'emplois locaux et de préservation des monnaies nationales.
A cet égard, la complémentarité entre les acteurs français et marocains devrait permettre d'accélérer les initiatives en cours. Enfin, l'accompagnement des agriculteurs - financement, formation, expertise - et leur intégration harmonieuse dans la chaîne de valeur globale des acteurs agro-industriels est essentiel en termes de qualité et de durabilité des cultures, mais aussi dans une logique d'inclusion sociale et financière durable.
Participants et programme
L'événement qui débutera à 14h00 durera 6 heures et sera divisé en 5 parties : l'ouverture, saisir les nouvelles opportunités face aux crises énergétiques et alimentaires, le " Made in Morocco " : les nouvelles opportunités liées à la colocalisation et à la reconfiguration des chaînes de valeur, la formation et la digitalisation, les leviers clés du développement et la clôture.
Les coprésidents du Mouvement des Entreprises de France International, Mohamed el Kettani et Ross McInnes, Chakib Alj, président de la CGEM et Mohamed Bachiri, président-directeur général de Renault Tanger, récemment nommé président du Royal Automobile Club Marocain, figurent parmi les principaux participants.
La représentation diplomatique sera assurée par Nadia Fettah Alaoui, ministre de l'Économie et des Finances du Maroc, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la République française, Mohamed Sadiki, ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts du Maroc et Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la République française.
Parmi les autres intervenants figurent Aymane Taud, président-directeur général de Nareva Holding, Thierry Saegeman, directeur général adjoint Transformation et Géographies d'ENGIE, Mustapha Terrab, président-directeur général du groupe OCP, Jean-Philippe Puig, directeur général du groupe AVRIL, Mohamed Benhayoun, directeur général du Fonds d'investissement Mohammed VI, Ross Mcinnes, président du conseil d'administration de Safran, Ayman Cheikh Lahlou, Directeur Général de Cooper Maroc, Jean-Yves Gal, Directeur Afrique du Groupe Servier, Ghita Lahlou, Directrice de l'Ecole Centrale de Casablanca et Administratrice de Saham Finance, Laurent Choain, Directeur du Leadership, de l'Education et de la Culture de MAZARS, Mohamed Horani, Président Directeur Général de HPS, et Alpha Barry, Directeur Général d'Africa ATOS.