Iberdrola achève la première phase de construction du parc éolien offshore de Saint-Brieuc
Iberdrola progresse comme prévu dans le projet de construction du parc éolien offshore de Saint-Brieuc, dans les eaux de la Bretagne, en France. La société a achevé la première campagne des travaux avec l'installation de 65% des pieux et 40% des plateformes éoliennes offshore de la centrale. Ces éléments ont été fabriqués dans les installations de Windar à Avilés et de Navantia à Fene, respectivement.
Au total, 124 pieux ont déjà été installés, ce qui permettra d'ancrer au fond de la mer la sous-station et 40 des 62 éoliennes que comptera le parc éolien. Ces pièces d'acier cylindriques, de 2,6 mètres de diamètre chacune et pesant 150 tonnes, mesurent entre 18 et 47 mètres de long. Sur eux sont fixées, avec une précision millimétrique, chacune des plateformes à trois pieds qui supporteront les turbines.
Au cours de cette première phase, qui vient de s'achever, l'installation de 24 de ces plateformes a également été réalisée (environ 40% du total prévu). Ces fondations à base triangulaire mesurent jusqu'à 75 mètres de haut, 25 mètres de large et pèsent 1 150 tonnes. Ils sont assemblés en trois étapes. La première consiste à soulever la structure d'une barge de transport et à la placer sur le site à l'aide d'une grue. Au cours de la deuxième étape, les trois pieds du cadre sont insérés dans les pieux précédemment fixés au fond de la mer, prêts pour le scellement ultérieur des parties inférieures des pieds.
Grâce à leur structure en treillis, les plateformes ont un impact très limité sur l'environnement, facilitant la circulation des masses d'eau et la biodiversité, tout en favorisant l'effet de récif artificiel.
Au cours du mois de janvier, le projet se poursuivra avec l'installation du câblage entre les éoliennes, en fonction des conditions météorologiques. À la mi-janvier 2023, les travaux de pose du câble d'interconnexion du parc éolien devraient commencer. Au total, 90 kilomètres de câbles d'interconnexion de courant alternatif à haute tension de 66 kV seront mis en service.
Les travaux de forage et d'installation des pieux reprendront au premier trimestre, lorsque l'ancrage des 66 pieux restants sera entrepris. Ainsi, au second semestre, l'installation des plateformes éoliennes offshore reprendra et l'assemblage des éoliennes commencera.
Le contrat pour la construction de Saint-Brieuc - d'une valeur de 350 millions d'euros - est la plus importante commande exécutée à ce jour par le partenariat Navantia et Windar dans le domaine de l'énergie éolienne offshore. Ce projet a généré 1 250 emplois directs à Avilés et Fene.
En outre, Navantia-Windar a ouvert une usine à Brest, en France, où ont été fabriquées les 186 stabulations et plates-formes intermédiaires des pièces de transition et la structure en treillis de 34 des 62 structures du parc éolien, générant 250 emplois.
Grâce aux contrats attribués par Iberdrola, Navantia est devenue une référence mondiale dans la construction d'éléments d'éoliennes offshore et le premier fournisseur de ce type de structure en France, avec l'un des plus grands potentiels de développement de cette industrie en Europe.
Au total, Iberdrola a déjà attribué à Navantia-Windar des contrats d'une valeur de plus d'un milliard d'euros, notamment l'attribution à Windar des pièces de transition pour les parcs éoliens offshore Baltic Eagle en Allemagne et Vineyard Wind 1 aux États-Unis, ainsi que les commandes déjà réalisées pour Wikinger, en mer Baltique, et East Anglia One, au Royaume-Uni.
Cette collaboration est un exemple de l'engagement d'Iberdrola à créer des alliances avec des fournisseurs comme une opportunité pour développer une chaîne de valeur dans le pays et positionner l'industrie espagnole comme une référence internationale dans les projets verts.
Le parc éolien de Saint-Brieuc sera le premier grand parc éolien offshore du groupe Iberdrola en France, et le quatrième de cette technologie en exploitation. Avec une capacité de près de 500 MW, il produira suffisamment d'énergie propre pour répondre à la consommation d'électricité de 835 000 personnes, lorsqu'il entrera en service en 2023.
Situé à quelque 16 kilomètres de la côte, il couvrira une superficie de 75 kilomètres carrés. Sa construction représente un investissement global d'environ 2 500 millions d'euros. Cette nouvelle installation témoigne de l'engagement d'Iberdrola sur le marché français, où l'entreprise prévoit d'investir environ 4 000 millions d'euros d'ici 2025, principalement dans des projets renouvelables.
La centrale deviendra le quatrième parc éolien offshore en exploitation de la société, après West of Duddon Sands, situé en mer d'Irlande, Wikinger, en mer Baltique, et East Anglia ONE, l'un des plus grands développements éoliens offshore du monde, situé dans la partie sud de la mer du Nord.
L'éolien offshore est l'une des clés de la croissance d'Iberdrola. Tout comme le groupe a été le pionnier de l'éolien terrestre il y a deux décennies, l'entreprise est à la tête du développement de l'éolien en mer.
Axée sur les pays ayant des objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables, l'entreprise dispose d'un important portefeuille de projets en Allemagne, au Japon, en Suède, en Irlande, en Pologne, à Taïwan et aux Philippines, aux États-Unis et au Royaume-Uni.