Iberdrola collabore avec Broseta et les fondations Adecco et Prodis dans le cadre d'un projet destiné aux personnes souffrant de déficiences intellectuelles
Iberdrola a lancé, par l'intermédiaire de ses services juridiques et fiscaux et en collaboration avec le cabinet d'avocats Broseta, un accord de collaboration pour des activités pro bono avec la Fundación Adecco et la Fundación Prodis afin de réduire les obstacles à l'accès au marché du travail pour les personnes souffrant de déficiences intellectuelles.
Cette collaboration s'inscrit dans le cadre du projet Building Together, un programme multidisciplinaire par lequel les juristes de l'entreprise, en collaboration avec plus de 10 cabinets d'avocats, fournissent des services de formation et des conseils juridiques et fiscaux de la plus haute qualité à des organisations à but non lucratif.
La signature, qui a eu lieu dans les bureaux d'Iberdrola à Valence, s'est déroulée en présence de Santiago Martínez Garrido, secrétaire général et secrétaire du conseil d'administration d'Iberdrola, Rosa Vidal Monferrer, associée gérante de Broseta, Valle Oñate Dancausa, directeur général de Prodis, et Arancha Jiménez Ceballos, directrice de l'entreprise, et Arancha Jiménez Ceballos, directrice de Prodis, directeur associé de Broseta, Valle Oñate Dancausa, directeur général de Prodis, et Arancha Jiménez Ceballos, directrice de la stratégie, de la collecte de fonds et du développement de la Fondation Adecco.
Pour le secrétaire général d'Iberdrola, grâce à cet accord, « les juristes de Broseta et d'Iberdrola souhaitent que les connaissances juridiques transmises dans le cadre de cette alliance servent de levier pour réduire les inégalités et favoriser l'inclusion des personnes handicapées dans le monde du travail, ainsi que l'accompagnement éclairé de leurs familles et des entités qui les soutiennent ».
Selon l'associé gérant de Broseta, cette alliance « représente une opportunité très intéressante pour le travail pro bono, une pratique à laquelle Broseta est très attaché, ainsi que la satisfaction de travailler avec Iberdrola, l'un des clients de référence du cabinet, et avec la Fondation Prodis et la Fondation Adecco, avec lesquelles nous collaborons régulièrement dans le cadre de diverses initiatives pro bono ».
Le directeur général de la Fondation Prodis a souligné l'importance de ce type d'alliance, « clé pour des organisations telles que Prodis, qui nous permet de continuer à soutenir les personnes handicapées et leurs familles, souvent mal informées. Privilégier une communication claire, simple et fiable de la part d'experts tels que les services juridiques d'Iberdrola et le cabinet d'avocats Broseta est une immense opportunité qui facilitera sans aucun doute l'accès au marché du travail pour nos usagers ».
Pour sa part, la directrice de la stratégie de la Fondation Adecco s'est dite « profondément reconnaissante envers les équipes juridiques d'Iberdrola et de Broseta, qui mettent si généreusement leurs connaissances au service des personnes qui en ont le plus besoin. Grâce à cette collaboration, nous allons répondre à l'un des principaux obstacles qui entravent traditionnellement l'accès à l'emploi des personnes handicapées mentales : la méconnaissance du cadre juridique, qui suscite des craintes tant chez elles que chez leurs familles ».
« Après 25 ans de travail pour l'inclusion, nous pouvons constater que lorsqu'une personne handicapée intellectuelle connaît et comprend ses droits en matière d'emploi, elle affronte le processus de recherche d'emploi avec beaucoup plus de confiance, sachant qu'elle dispose des ressources nécessaires pour faire face aux défis et/ou aux difficultés qui peuvent survenir. De même, la formation des familles, des organisations et, en général, des personnes qui accompagnent les personnes handicapées mentales, est également décisive pour soutenir et guider, en veillant à ce que les personnes handicapées puissent développer une carrière professionnelle équitable et durable dans le temps », a ajouté le représentant de la Fondation Adecco.
Un défi majeur
Les personnes handicapées mentales continuent de rencontrer des obstacles majeurs dans la recherche d'un emploi, comme le montrent les derniers chiffres officiels. En particulier, leur taux d'activité ou de participation au marché du travail (36,4 %) est inférieur de 41,4 points de pourcentage à celui du reste de la population - 63,6 % des personnes handicapées mentales en âge de travailler n'ont pas d'emploi et n'en cherchent pas.
De même, le taux d'emploi est un autre indicateur majeur de cette inégalité : seulement 23,8% des personnes handicapées mentales travaillent, un pourcentage inférieur de 27,3 points à la moyenne nationale.
L'alphabétisation juridique : la clé de l'inclusion dans l'emploi
Derrière ces chiffres se cachent des barrières structurelles qui entravent l'accès à l'emploi des personnes handicapées : préjugés, surprotection, manque d'expérience préalable et manque général de connaissances qui ralentissent le processus d'inclusion. En ce sens, la formation dans le domaine juridique est essentielle, non seulement pour protéger et garantir les droits des personnes handicapées mentales, mais aussi pour leur ouvrir les portes du marché du travail, en leur fournissant les outils nécessaires pour accéder aux opportunités et développer des carrières professionnelles durables.
En outre, il est également important de fournir des connaissances juridiques spécifiques aux entités et aux personnes qui accompagnent les personnes handicapées mentales dans leur parcours d'emploi, afin qu'elles puissent servir de guide et de soutien dans les aspects juridiques les plus pertinents.
L'alliance vise à transmettre aux personnes handicapées mentales, à leurs familles et aux entités qui les accompagnent, les connaissances juridiques nécessaires pour aborder avec diligence leur accès à l'emploi, en leur permettant de prendre des décisions éclairées et de prévenir les situations d'abus et/ou de discrimination.