La Commission européenne soutiendra ainsi les grandes lignes de RDI d'Indra et garantira la continuité des projets stratégiques de commandement et de contrôle et de défense électronique qu'elle mène et la définition du futur système d'alerte antimissile basé dans l'espace auquel elle participe

Indra a été sélectionnée pour tous les projets du Fonds européen de défense auxquels elle a postulé

Indra, l'une des principales entreprises mondiales de technologie et de conseil, a vu toutes les propositions qu'elle a dirigées ou auxquelles elle a participé sélectionnées dans le cadre du deuxième appel du Fonds européen de défense. Avec un total de 14 projets sélectionnés, soit un tiers des 41 approuvés par la Commission européenne, Indra se classe parmi les principales entreprises européennes. Ces 14 projets, dont deux sont dirigés par Indra, couvrent tous les domaines technologiques clés de l'entreprise.

Les projets s'élèvent à 500 millions d'euros sur le montant total de 832 millions d'euros alloué par la CE dans le cadre de l'appel 2022 du Fonds européen de défense. Indra participe ainsi à plus d'un tiers des 41 projets approuvés par la Commission. L'entreprise compte désormais 52 projets de défense financés par la Commission européenne depuis 2018, avec 164 millions d'euros de subventions et de contrats directs pour Indra et 80 millions d'euros supplémentaires pour plus d'une douzaine d'entreprises espagnoles qui y participent, démontrant ainsi son leadership international et réaffirmant son rôle de force motrice en Espagne.

José Vicente de los Mozos, PDG d'Indra, a souligné qu'"Indra joue un rôle décisif dans le développement de nouvelles technologies qui marqueront l'avenir du secteur. Grâce au soutien de la Commission européenne, nous serons en mesure de réduire les délais de mise sur le marché de solutions innovantes pour améliorer l'opérabilité et accélérer la numérisation des forces armées espagnoles et de celles d'autres pays européens. L'Europe de la défense a besoin du développement industriel de l'Espagne, et ce développement passe nécessairement par le leadership national d'Indra".

L'entreprise verra ainsi les principaux axes de développement de sa RDI soutenus et la continuité donnée aux initiatives sur lesquelles elle travaille, qui ont été lancées dans le premier appel du programme EDIDP, le précurseur du Fonds européen de défense, en 2019, confirmant ainsi l'excellente progression des projets et la confiance que la Commission et l'industrie ont placée dans l’entreprise.

Indra coordonne la poursuite de deux projets importants qui ont été lancés en 2019 dans le cadre de deux programmes PESCO menés par le ministère espagnol de la Défense. Premièrement, le développement du futur système de commandement et de contrôle stratégique pour l'Union européenne (EC2), qui permettra au Service d'action extérieure de l'UE d'atteindre le niveau d'ambition fixé par le Compas stratégique approuvé par l'UE. D'autre part, le développement d'un système d'attaque électronique (REACT II) capable d'assurer la liberté d'action des avions alliés dans des environnements avec une présence importante de systèmes anti-aériens.

La société renforcera également sa présence dans les grands consortiums qui développent les capacités et systèmes futurs avec lesquels l'Europe assurera sa souveraineté et sa capacité d'intervention sur les théâtres d'opérations avec un degré croissant de numérisation, des plateformes de plus en plus intelligentes et des solutions capables de contrer les menaces émergentes.

Un exemple de ce qui précède est sa participation au niveau de l'équipe centrale au projet ODIN'S EYE, qui développe un système d'alerte précoce pour la défense contre les missiles balistiques (BMD), CASSATA, qui développera des capteurs conçus pour ne pas révéler leur position, TIRESYAS, qui développe la future génération de radars embarqués et de radars de défense aérienne, LATACC, qui renforcera les capacités de combat collaboratif dans l'environnement terrestre, et FEDERATES, qui développe un environnement de simulation collaboratif capable de soutenir l'entraînement et l'aide à la décision, menés de manière coordonnée par les forces armées de plusieurs États membres de l'UE.

Indra, en collaboration avec d'autres leaders européens du contrôle du trafic aérien et de la défense aérienne, développera les concepts qui permettront l'intégration complète des vols militaires dans le ciel unique européen.

L'entreprise renforce également son leadership dans le domaine hautement critique de la cyberdéfense en s'impliquant fortement dans les projets NEWSROOM et EUCINF, qui amélioreront la connaissance de la situation cybernétique et fourniront aux cyberarmées de nouveaux outils de réponse dans ce domaine. Ces deux initiatives font suite aux projets de cyberdéfense ECYSAP et EU-GUARDIAN menés par Indra et lancés lors d'appels précédents.

Indra fait également partie des consortiums qui analyseront le développement de constellations de satellites de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (SPIDER), établiront les normes et les architectures pour la coordination opérationnelle et l'échange d'informations entre navires alliés (E-NACSOS), concevront le futur avion de transport moyen européen, un complément à l'A-400, et augmenteront l'autonomie stratégique européenne en développant des microcircuits électroniques avancés pour la défense (EPICURE).

Toutes ces initiatives renforceront la position d'Indra comme l'une des entreprises de défense les plus innovantes au monde, tout en assumant le rôle de coordinateur national du FCAS, le programme de défense le plus ambitieux lancé en Europe à ce jour, dans le cadre duquel l'Espagne, l'Allemagne et la France travaillent en tant que partenaires sur le système de combat aérien de l'avenir.