L'Afrique peut bénéficier de l'expérience de l'Espagne pour son évolution dans divers secteurs

Madrid a accueilli le Sommet de la coopération Afrique-Espagne, qui a abordé diverses propositions visant à améliorer les relations économiques entre l'Espagne et le continent africain voisin et a analysé l'importance de l'Afrique en matière d'investissement dans divers secteurs à exploiter. 

Dans ce sens, Atalayar a pu s'entretenir avec Mariétou Coulibaly, directrice générale de la Chambre consulaire régionale de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui a assisté au sommet et a donné les clés pour comprendre le rôle que l'Espagne et ses entreprises peuvent jouer en Afrique en matière d'investissement, avec une attention particulière pour l'Afrique de l'Ouest.  

Quel rôle l'Espagne peut-elle jouer pour les pays africains et quelle contribution les entreprises espagnoles peuvent-elles apporter à l'Afrique ?  

Tout d'abord, permettez-moi de vous présenter l'institution que je représente. Je suis Mme Mariétou Coulibaly, directrice générale de la Chambre consulaire régionale, un organe de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, dont la mission principale est d'assurer la participation effective du secteur privé au processus d'intégration.

En effet, ma présence au sommet a servi à représenter le secteur privé. Je suis également venue pour participer à ce forum afin d'écouter, de rencontrer les partenaires et de voir ce que nous pouvons faire ensemble avec ces partenaires, en particulier avec les partenaires espagnols.  

En effet, nous sommes conscients que l'Espagne a beaucoup d'expérience et de savoir-faire dans certains domaines spécifiques, et pourquoi ne pas essayer de voir ce que nous pouvons faire ensemble dans ces domaines spécifiques. 

Quel est votre bilan de cette année et quels sont vos objectifs pour l'avenir, pour les années à venir ?  

Pour les années à venir, nous travaillons essentiellement sur l'appui à nos membres du secteur privé en Afrique de l'ouest, dans le cadre de la résilience en fait. Parce que, comme vous le savez, nous venons de traverser plusieurs crises, dont celle du COVID, et maintenant nous sommes au milieu de la crise ukrainienne, avec tout ce que cela implique en termes d'inflation et ainsi de suite. Notre perspective est donc vraiment de soutenir et d'aider les acteurs économiques ouest-africains à faire face aux chocs et à renforcer la résilience de leurs activités. 

Pourriez-vous donner une brève conclusion sur ce forum et sur l'opportunité pour l'Espagne d'entrer dans ce type de pays africains ?  

Je peux dire que la participation du CCR à ce sommet a été très bénéfique, car elle m'a permis de rencontrer des partenaires en Europe, et en particulier des partenaires espagnols, de parler de ce que nous faisons, d'échanger des points de vue sur ce qu'ils font, et de voir quelles sont les autres possibilités de collaboration, dans des domaines spécifiques, bien sûr. Ma mission est aussi d'informer les acteurs économiques et d'essayer de voir comment on peut se retrouver à l'avenir pour discuter, échanger des idées et voir comment on peut travailler ensemble, dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant, bien sûr.