Marruecos será el país anfitrión del Congreso Mundial UIC sobre trenes de alta velocidad
Le prochain congrès mondial de l'UIC sur les trains à grande vitesse se tiendra en 2023 et le Maroc en sera le pays hôte. L'objectif principal du congrès, dont la devise est "Le train à grande vitesse : la bonne vitesse pour notre planète", est de discuter du rôle de cette industrie face aux défis futurs tels que le changement climatique. Cette réunion de haut niveau consacrera également du temps à d'autres questions telles que la connectivité entre les pays par le rail et l'avancement et le développement durable de l'industrie. Mohamed Rabie Khilie, directeur général de l'UIC, a déclaré dans un communiqué de presse que ce congrès "constitue un cadre optimal pour maximiser la valeur ajoutée du rail pour la collectivité et partager les derniers développements technologiques", ajoutant que "le potentiel des solutions ferroviaires à grande vitesse adaptées à la croissance de la mobilité durable à l'échelle mondiale est loin d'être épuisé".
L'événement réunira des décideurs clés de l'industrie ferroviaire, ainsi que des représentants des principales entreprises du secteur, des autorités de transport, des représentants d'institutions financières, des experts et des chercheurs. Ils se réuniront au Palais des Congrès de Marrakech du 7 au 10 mars 2023. Selon les prévisions, dans les 30 prochaines années, les lignes à grande vitesse couvriront deux fois plus de distance qu'aujourd'hui. C'est pourquoi la présence de ce secteur en Afrique est d'une importance capitale pour les pays de ce continent. Toutefois, de nouveaux défis industriels, techniques et financiers devraient entraver ces progrès.
Le coût élevé des investissements nécessaires à la création et à l'amélioration des infrastructures complexes du secteur ferroviaire constitue le principal obstacle à ce processus de création de nouvelles voies, en plus de la complexité technique de ces projets. Pour faire face à ces problèmes, l'ONFC, l'opérateur ferroviaire marocain, a alloué un budget de 7,7 milliards de dirhams, soit environ 771 millions de dollars, pour un plan qui s'étalera sur les deux prochaines années pour mettre à niveau les installations du réseau ferroviaire et moderniser les gares de voyageurs, en plus de régulariser la situation financière de l'office, qui doit se remettre des énormes pertes subies en raison de la fermeture pendant la pandémie de COVID-19 qui a causé des pertes allant jusqu'à 200%.
Comme première étape de cette refonte complète des services ferroviaires au Maroc, le bureau a annoncé au début de l'année l'extension de la ligne à grande vitesse Casablanca-Tanger, qui passera par Marrakech et terminera son parcours à Agadir. Selon Morocco World News, le projet coûtera 75 milliards de dirhams (7,5 milliards de dollars) et est classé par le ministre du Transport et de la Logistique du royaume alaouite, Mohamed Abdeljalil, comme un projet vital pour améliorer l'infrastructure du pays et renforcer son économie.
La ligne à grande vitesse du Maroc, appelée TGB Al-Boraq, est la première ligne à grande vitesse à être inaugurée sur le continent africain, et la sixième plus rapide au monde. En un peu plus de deux heures, il relie les villes de Tanger et de Casablanca avec un arrêt commercial à Kenitra et Rabat Agdal. Les trains, d'une capacité de 512 places, partent à toute heure des deux terminaux et longent la côte atlantique.