Atalayar s'est entretenu avec Mohammed Réda Lahmini, responsable de la Commission Innovation de la CGEM, à l'occasion de la Journée de l'industrie marocaine à Casablanca

Marruecos apuesta por la innovación y la inversión en su industria

Casablanca a accueilli la Journée de l'industrie marocaine, qui a mis en lumière le plan de revitalisation industrielle dans divers secteurs proposé par le royaume marocain sous les directives du roi Mohammed VI. Atalayar a pu s'entretenir avec Mohammed Réda Lahmini, responsable de la Commission Innovation de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), afin d'analyser les perspectives industrielles et commerciales prometteuses du pays nord-africain. 

Monsieur Réda, en tant que responsable de la Commission Innovation de la CGEM, nous aimerions connaître votre point de vue sur l'innovation à l'occasion de la Journée de l'industrie marocaine.  

Nous avons organisé la Journée nationale de l'industrie, un événement très important pour l'économie marocaine, pour l'industrie marocaine, et la CGEM, à travers toutes ses composantes, commissions, région et groupe parlementaire, place donc l'industrie marocaine parmi ses priorités et le développement de l'industrie marocaine parmi les priorités des entrepreneurs d'aujourd'hui. Ce fut l'occasion de discuter de diverses questions pour faire une évaluation de la feuille de route de l'industrie de ces dernières années. Nous avons été heureux d'avoir le message de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a établi une feuille de route pour l'industrie marocaine. Il y a donc plusieurs chantiers qui ont été mis sur la liste.

Il y a aussi la dimension régionale de cette Journée de l'industrie. Donc nous allons essayer de travailler ensemble, de capitaliser sur cette journée et d'élaborer une feuille de route basée sur les orientations de Sa Majesté pour que nous puissions continuer le travail de développement de l'industrie marocaine et la réalisation de la souveraineté industrielle du Maroc. 

Quels sont les secteurs pour un entrepreneur, par exemple, qui veut investir au Maroc, dans quels secteurs pensez-vous qu'il y a un travail d'innovation intéressant aujourd'hui ?  

Aujourd'hui, il y a plusieurs secteurs stratégiques, donc en plus des secteurs globaux, c'est-à-dire l'aéronautique ou l'automobile, on parle de l'énergie, on parle de l'agroalimentaire, on parle des systèmes logistiques. Nous avons aussi parlé des industries métallurgiques, donc il y a plusieurs secteurs que nous avons aujourd'hui en vue d'avoir l'opportunité d'avoir cette charte d'investissement qui a établi les secteurs prioritaires pour pouvoir bénéficier de tous les avantages pour accompagner les investisseurs dans leur financement.

Nous avons écouté les banques, surtout après les objectifs fixés par Sa Majesté lors de l'ouverture du Parlement en octobre dernier, qui est d'atteindre un objectif d'investissement privé de 550 milliards de dirhams à l'horizon 2026, en créant 500 000 emplois. Je crois qu'aujourd'hui ce sont des objectifs quantifiés sur lesquels nous allons essayer de travailler ensemble entre le secteur privé et le secteur public. 

Un investisseur dans un pays se pose toujours la question du cadre juridique, de la loi, de la sécurité et, en tant que représentant de la CGEM au Parlement, quels sont les points clés qui, selon vous, seront développés à l'avenir ?

Aujourd'hui, le Maroc change beaucoup, il y a beaucoup de projets. Le gouvernement actuel réalise, malgré une situation nationale et internationale difficile, de nombreux projets. En fait, le cadre juridique et fiscal est un des points clés, un des facteurs clés de succès pour accompagner l'investisseur aujourd'hui, l'aspect fiscal est très important.

Nous avons la chance d'avoir une loi-cadre sur la fiscalité qui donne une visibilité sur les 5 prochaines années sur le système fiscal marocain. Nous y travaillons, même le groupe parlementaire de la CGEM contribue activement au déploiement de cette loi-cadre sur la fiscalité à travers les différentes lois de finances, avec le gouvernement. Il y a aussi l'aspect procédural, la simplification des procédures administratives à travers la digitalisation, qui est aussi un facteur déterminant dans l'accompagnement des investisseurs locaux et même étrangers.