Marruecos destaca positivamente la elección de la energía nuclear
Lors du 36ème Sommet de l'Union africaine, le Maroc a exprimé son engagement à promouvoir la paix et le développement en Afrique à travers la coopération Sud-Sud, notamment dans l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire. Le Maroc s'engage également à soutenir les efforts de développement de l'Afrique, a déclaré le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
Lors de la conférence au sommet à Addis-Abeba, Bourita a souligné l'engagement du roi Mohamed VI à promouvoir la paix et le développement en Afrique par une stratégie coordonnée de coopération Sud-Sud. Le Maroc a également souligné devant le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine l'importance de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire en Afrique.
Le diplomate marocain a noté que le Maroc soutient tous les instruments internationaux sur le désarmement et la non-prolifération des armes nucléaires et a été l'un des premiers pays à s'engager en faveur d'une interdiction permanente des essais nucléaires par le biais d'un traité universel et effectivement vérifiable.
Dans un discours devant l'Assemblée générale, Bourita a réitéré le choix du Maroc d'utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques et a rappelé, au passage, que l'ONU soutient les efforts du pays d'Afrique du Nord pour lutter contre la prolifération nucléaire. Le ministre a exprimé la volonté du Maroc de mettre en œuvre les différents accords sur la sécurité nucléaire en Afrique à travers l'échange de connaissances.
La Commission africaine de l'énergie nucléaire œuvre à la promotion de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire sur le continent africain et joue un rôle particulièrement important dans la promotion de la sécurité et de la prospérité socio-économique, notant que l'énergie pacifique est devenue une nécessité pour le développement du continent. Le ministre a souligné que "le Maroc, en tant que membre du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, est fermement engagé à soutenir cette nouvelle dynamique de partenariat entre l'AFCONE et le CTBTO".
Lors d'un entretien, Mohamed Arouchi, ambassadeur et représentant permanent du Royaume auprès de l'UA et de la CEA, a évoqué la Commission africaine de l'énergie nucléaire et le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE). Arouchi a assuré que le Royaume reste attaché à l'AFCONE, à des fins politiques, à une coopération crédible avec les organisations et partenaires internationaux, et à la mise en œuvre optimale du Traité de Pelindaba, notamment en soutenant l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Le Maroc se positionne comme un partenaire fiable d'AFCONE et de l'OTICE dans le cadre des activités multilatérales visant à atteindre les objectifs de l'Agenda 2063. Le pays formera des experts africains francophones et anglophones aux applications civiles et scientifiques du système international de surveillance des essais nucléaires (CTBTO).
Le Royaume prévoit également de former des experts africains dans divers domaines, notamment les urgences nucléaires et radiologiques et l'aviation civile.
Dans son discours, le ministre a proposé trois plans d'action concrets. Il a proposé la création de centres régionaux pour la formation d'experts et le renforcement de la capacité des ressources humaines des pays africains dans le domaine de la sûreté nucléaire. Le ministre a également suggéré de renforcer les activités de formation dans le cadre de la coopération entre le Maroc, l'OTICE et l'AFCONE.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a approuvé le haut niveau de préparation du Maroc à une crise radiologique. L'AIEA a déclaré dans son rapport que le Royaume "est devenu un acteur clé dans la préparation et la réponse aux urgences régionales et internationales".
Word Nuclear News (WNN) explique que l'examen a été réalisé à la demande du gouvernement marocain. Grâce au réacteur MA-R1 TRIGA du Centre de recherche nucléaire de Mamara, le pays a utilisé les technologies nucléaires et radiologiques à des fins médicales, industrielles, agricoles, de recherche et d'éducation.