Marruecos quiere fomentar la economía a través de proyectos del sector privado y público
Le gouvernement marocain poursuit ses efforts pour améliorer l'économie du pays après les différents ravages causés par la pandémie de coronavirus et la situation mondiale actuelle. La Commission ministérielle s'est réunie lors d'un événement au cours duquel 15 projets d'investissement ont été approuvés. L'exécutif a donc décidé d'injecter 10,8 milliards de dirhams dans ces plans afin de stimuler l'économie.
Au départ, 17 projets d'investissement étaient en cours d'examen, mais le comité a finalement décidé d'en approuver 15. Il s'agit d'une série d'idées qui ont été mises en œuvre par les secteurs privé et public. Selon les données du gouvernement marocain, grâce à cette stimulation de l'économie, environ 2 907 emplois directs et indirects pourraient être créés dans le Royaume, ce qui améliorerait la situation du chômage dans la région.
Les secteurs ont présenté ces projets, dont la plupart sont dans le domaine des télécommunications. Le gouvernement a donc décidé d'allouer 5,7 milliards de dirhams à ceux liés à ce secteur, soit près de 53 % du montant total de la subvention. En deuxième position, les projets derrière les télécommunications sont ceux développés pour le secteur de l'industrie. Celles-ci s'élèvent, au total, à près de 3,2 milliards de dirhams.
Pour sa part, l'agence de presse étatique marocaine, MAP News, affirme que les projets sont de nature nationale et à capital mixte. Ils représenteront la plus grande partie des investissements prévus de l'argent national, avec près de 9,2 milliards de dirhams.
Cette commission ministérielle a réuni 13 ministres de l'exécutif marocain, en plus d'Aziz Akhannouch, le Premier ministre marocain. Après la réunion, le dirigeant a précisé à la presse que l'investissement dans le Royaume est très important et a souligné qu'il doit être promu en tant qu'axe principal de la reprise économique du royaume alaouite, ainsi que la création d'emplois qui peut être générée par l'attraction d'investissements internationaux.
Dans un communiqué, Akhannouch a également déclaré que son gouvernement s'engageait à mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires pour continuer à stimuler l'économie nationale. Une partie de son plan consiste à encourager les investissements étrangers et nationaux dans toutes les régions du pays afin de créer des emplois pour résoudre le problème du chômage. Il s'engage donc à suivre les instructions du Roi Mohammed VI afin de commencer à consolider cette nouvelle stratégie.
Il convient de rappeler que le Maroc est classé comme l'un des meilleurs endroits pour réaliser tout type d'investissement. Le pays offre aux entreprises internationales une série de conditions et d'avantages fiscaux et budgétaires afin qu'elles puissent s'installer dans le pays et se développer rapidement. Grâce à cela, de nombreuses entreprises renommées ont réussi à pénétrer le marché africain et à en tirer de grands avantages économiques.
Dans le cadre de son programme, le Premier ministre marocain a également appelé à l'importance et à l'efficacité des réunions de cette combinaison ministérielle. Selon ses propres termes, c'est grâce à ces réunions que sont traités d'importants projets qui résolvent de nombreux problèmes de la région et qui donnent une nette impulsion à l'économie. Pour Akhannouch, la tenue de ces réunions est d'une importance capitale et il assure que d'autres auront lieu à un rythme assez régulier.
Akhannouch souligne que, depuis le début de son mandat, cinq réunions de ce type ont déjà eu lieu et que, grâce à elles, quelque 46 projets d'accords et d'amendements ont été approuvés. Celles-ci ont été injectées pour un montant de plus de 33,4 milliards de dirhams qui, à leur tour, ont permis la création de 5 816 emplois directs et 8 475 emplois indirects.
Le Haut Commissaire au Plan (HCP) note dans ses dernières données que le Maroc a un taux de chômage de 11,9 %. Un chiffre très inquiétant, puisque le chômage a augmenté de 2,7 points depuis 2019, l'année précédant la pandémie.