El tejido industrial en Marruecos continúa creciendo en 2022
La croissance du nombre d'entreprises dans le pays d'Afrique du Nord est particulièrement marquée dans le secteur commercial. Déjà au premier semestre, avec la création de plus de 48 000 entreprises selon l'OMPIC, il est clair que les efforts du Royaume se concrétisent. Si l'on analyse les 10 premiers mois, 52 968 nouvelles entreprises sont déjà enregistrées en tant que personnes morales, tandis que 24 354 sont des indépendants. Globalement, 36,42% des nouvelles entreprises sont enregistrées en tant que sociétés commerciales, suivies par le bâtiment et les travaux publics (BTP), les activités immobilières, qui représentent 17,72%, et le secteur industriel marocain, qui contribue à hauteur de 7,12%.
Alors que les hôtels et les restaurants ont eu une part de 6,46% des créations d'entreprises. Les technologies de l'information et de la communication (TIC) ont représenté 2,59% des nouvelles entreprises et 2,22% dans l'agriculture et la pêche. Quant au statut juridique des nouvelles entreprises, les sociétés créées sont à 62% des Sociétés à Responsabilité Limitée à Actionnaire Unique (SARL-AU), à 37,6% des Sociétés à Responsabilité Limitée Privée (SARL), à 0,3% des Sociétés Anonymes (SA) et à 0,1% des Sociétés Anonymes en Nom Collectif (SNC).
Casablanca et ses environs restent en tête en termes de répartition régionale de la création d'entreprises, la région de Casablanca-Settat ayant enregistré la création de plus de 21 000 nouvelles entreprises. La région Tanger-Tétouan-Al Hoceima arrive en deuxième position avec la création de plus de 10 000 entreprises. Rabat-Sale-Kenitra se classe troisième, la région ayant également accueilli plus de 10 000 nouvelles entreprises.
Le pôle touristique du Maroc, la région de Marrakech-Safi, a vu la création de plus de 7 000 entreprises. Elle est suivie par la région de Fès-Meknès avec plus de 6 000 et la région de Souss-Massa avec plus de 3 500 nouvelles entreprises. La liste des régions ayant accueilli plus de 2 000 entreprises comprend également Sharq avec 2 721 et Laâyoune-Sakia El Hamra avec 2 252, tandis que la liste des régions ayant accueilli moins de 4 000 nouvelles entreprises au cours des 10 premiers mois de 2022 comprend Beni Mellal-Khénifra avec 2 106, Draa-Tafilalet avec 1 967, Dakhla-Oued Eddahab avec 1 990 et Guelmim-Oued Noun avec 869.
Dans un monde où les hommes et les femmes sont de plus en plus égaux, les femmes représentent environ 20 % des PDG au Maroc. Les pourcentages ci-dessus comprennent les "personnes physiques actives, les personnes morales actives et les indépendants". La ventilation des résultats du recensement a permis de constater que plus de 15 % des sociétés et environ 18 % des entreprises privées sont dirigées par des femmes, tandis qu'un quart des femmes exercent une activité indépendante.
Selon l'Observatoire marocain des petites et moyennes entreprises (OMTPME), la base de données du recensement compte plus de 700 000 entreprises physiques et juridiques actives et 99 160 entrepreneurs individuels actifs. Pour surmonter les obstacles liés au manque de disponibilité des données sur le genre dans les bases de données publiques du Maroc, l'observatoire a adopté une "approche de science des données" qui a utilisé des algorithmes pour prédire le genre des dirigeants à partir de leur nom. Les données utilisées dans ce recensement comprennent les noms des PDG obtenus auprès de l'OMPIC, les noms privés obtenus auprès de la Direction générale des impôts (DGI) et un dictionnaire de mots arabes compilé par l'Observatoire lui-même à partir de sources externes.
Le recensement de l'Observatoire confirme les rapports récents selon lesquels, malgré les efforts importants déployés pour promouvoir l'égalité des sexes et encourager les femmes à accéder aux postes de décision, un écart important entre les sexes subsiste dans les entreprises marocaines. Selon la Banque mondiale, la proportion de femmes cadres et entrepreneurs au Maroc était de 16,1% en 2019, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 43,2% et à celle de l'Afrique subsaharienne de 56%.
Au niveau mondial, la participation des femmes à l'entrepreneuriat reste relativement limitée. Pour inverser cette tendance, des organisations telles que l'Organisation internationale du travail (OIT) s'efforcent de promouvoir l'esprit d'entreprise des femmes en créant des conditions commerciales idéales, en fournissant les outils nécessaires pour améliorer les compétences des femmes et les aider à créer des entreprises prospères, en leur apportant un soutien éthique et financier et en les aidant à exceller dans le monde des affaires dominé par les hommes.