L'explosion d'un gazoduc provoque une coupure de courant en Syrie
Une explosion d'origine inconnue dans un gazoduc au nord-est de Damas a provoqué une panne d'électricité en Syrie et les premières indications officielles font état d'un « acte terroriste », selon l'agence de presse officielle SANA.
Le ministre du pétrole et des ressources minérales, Ali Ganem, a déclaré à la télévision syrienne, cité par SANA, que « le principal pipeline fournissant de l'électricité à la partie sud du pays a fait l'objet d'une explosion qui aurait pu être causée par un acte de terrorisme », sans donner plus de détails.
Ce gazoduc d´ Arab Gas Pipeline, qui relie l'Égypte, la Jordanie et la Syrie, est situé entre les villes syriennes d'Al-Dumayr et d'Adra, au nord-est de la capitale Damas.
Selon Ganem, ce gazoduc, d'une capacité de 7 millions de mètres cubes de gaz, alimente les stations de Deir Ali, Tishreen et Nasiriyah dans la région sud, qui sont actuellement hors service suite à l'explosion.
Selon le SANA, qui a montré des images de l'incendie, les pompiers et les équipes de la défense civile ont déjà éteint le feu après presque une heure.
Pour sa part, le ministre de l'électricité, Mohammed Zuhair Kharboutli, a assuré que le courant électrique revient partiellement dans les provinces syriennes, y compris le centre de Damas.
« L'électricité a été rétablie dans certaines installations vitales importantes à Damas, comme les hôpitaux et certains quartiers résidentiels, ainsi qu'un retour partiel dans les provinces de Homs, Hama et la zone côtière », a-t-il déclaré dans un appel à la télévision d'État syrienne.
En janvier dernier, des bombes sous-marines placées au large de la côte syrienne de Tartous ont explosé et endommagé les installations pétrolières utilisées pour pomper le pétrole vers l'une des deux raffineries du pays, selon les médias d'État.
Aucun groupe n'a été tenu responsable de cette attaque, ainsi que d'autres actions menées en décembre dernier, dont une contre une raffinerie dans la province centrale de Homs.