Marruecos ocupa la quinta posición en el ranking de economías más fuertes de África, según Forbes
Forbes Middle East a publié cette semaine un rapport répertoriant les cinq pays africains dont les économies sont les plus fortes du continent. Le Nigeria arrive en tête du classement, avec un PIB prévu de 514,05 milliards de dollars. En deuxième position, on trouve l'Égypte avec un PIB attendu de 394,28 milliards de dollars. L'Afrique du Sud émerge avec un PIB de 329,53 milliards de dollars, ce qui lui confère la troisième place du classement. Alors que les quatrième et cinquième positions sont occupées respectivement par l'Algérie, avec un PIB estimé à 151 460 millions, et le Maroc avec un PIB prévu de 124 000 millions de dollars.
Le magazine Forbes fonde son analyse sur les dernières données du PIB publiées par le Fonds monétaire international (FMI), où il tente d'évaluer l'avenir économique de l'Afrique pour l'année 2021. Selon le dernier rapport Global Prospects and Policies publié par le FMI, la reprise économique des nations africaines dépend de nombreuses variables, pas seulement de la crise produite par le COVID-19, mais "dépend aussi de l'efficacité des politiques déployées dans un contexte de forte incertitude, qui peuvent limiter les dommages durables de cette crise sans précédent".
Malgré les difficultés qui ont surgi à travers le monde, l'avenir économique du Maroc continue de maintenir des perspectives positives grâce, selon le magazine Forbes, à la performance "adéquate" du gouvernement et aux "réformes ambitieuses" qui "pourraient jeter les bases d'une reprise solide", comme le Nouveau modèle de développement présenté mardi, qui s'engage à mettre en œuvre des mesures dans l'éducation, la santé et d'autres secteurs essentiels du pays.
Selon les données du FMI, le PIB réel du Maroc devrait croître de 4,5 % en 2021, alors que les prévisions pour 2020 tablaient sur une contraction de 7 %. Ce changement majeur dans les prévisions du pays africain se justifie, selon la Banque mondiale, par la complexité de l'année écoulée, affectée par la combinaison de la COVID-19 et de la crise agricole dans le pays.
La quatrième place du classement Forbes revient à l'Algérie, pour laquelle une croissance de 2,9 % est estimée pour 2021, surmontant ainsi la récession de 6 % de l'année dernière, au cours de laquelle la pandémie et le prix du pétrole ont coulé les prévisions économiques.
La crise sanitaire a forcé la fermeture des frontières du pays d'Afrique du Nord, affectant le commerce international, si bien que, selon le magazine Forbes, "un rythme lent de reprise économique est attendu pour 2021 et 2022, dans un contexte d'incertitudes sur la durée de la crise".
Le gouvernement algérien a pris des mesures pour soutenir l'économie du pays, en promulguant une loi de financement complémentaire (LFC) le 4 juin 2020, qui a été créée dans l'intention de réduire autant que possible les impacts économiques et sanitaires causés par la crise du COVID-19. À cette fin, 66,86 millions de dollars ont été débloqués pour le secteur de la santé et le gouvernement a "fourni 150,24 millions de dollars pour des subventions aux personnes sans emploi en raison de la pandémie et 86,39 millions de dollars pour le soutien aux ménages pauvres", selon Forbes.
Les cinq premiers pays du classement Forbes représentent environ 58 % du PIB de l'Afrique. Pour sa part, le FMI estime que le PIB total des cinq pays augmentera de 11,8 % en 2021, pour atteindre 1 500 milliards de dollars.