Le Maroc, une grande opportunité pour les entreprises espagnoles

La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, au nord du Maroc, a offert toute sa gamme d'opportunités et d'options pour attirer les investissements étrangers lors de l'événement "Doing Business in Tangier-Tetouan-Al Hoceima Region" qui s'est tenu dans l'auditorium de l'Autorité portuaire de Valence.

Valence a accueilli la nouvelle édition de la réunion après celles tenues à Casablanca, Barcelone et Séville et a été l'occasion de souligner les bonnes relations entre le Maroc et l'Espagne et l'attractivité de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour les investisseurs valenciens et espagnols en général. 

À Valence, plusieurs exemples de réussite d'entrepreneurs ayant développé avec succès leurs activités dans cette région septentrionale ont été présentés, comme celui d'Omar El Hzoumri, PDG d'ILYATEX, qui a présenté le bon développement de son entreprise dédiée aux importations de textiles comme un exemple de réussite commerciale dans la région. 

M. Omar El Hzoumri, quelles sont vos entreprises et comment avez-vous perçu l'événement de Valence ?

Tout d'abord, nous voudrions remercier la Generalitat de la Comunidad Valenciana pour l'opportunité qu'elle nous a donnée de participer à la réunion. Nous sommes très heureux que l'événement, de part et d'autre, permette de faire connaître et de fournir des informations sur les deux pays afin de faciliter les procédures pour les entreprises en cas de doutes.

La société que je représente s'appelle ILYATEX et nous sommes situés au Maroc. Nous avons également une entreprise appelée Tifamar Textiles, située dans la Communauté valencienne. Nous travaillons dans le monde du textile, dans la distribution de textiles, de chaussures et de décoration.

Quelle impression avez-vous retirée de "Doing Business" ? Les contacts que vous avez eus avec les gens, les informations que vous avez pu fournir, les informations que vous avez reçues sur les facilités pour investir au Maroc, les canaux existants pour les Marocains qui ont des entreprises ici... 

Oui, tout d'abord, l'événement est un 10, parce que nous avons eu des réunions avec des organisations, avec les autorités portuaires, les chambres de commerce des deux côtés, les centres d'investissement comme celui de Tanger, beaucoup d'entreprises... C'est une façon de communiquer, de faciliter, d'échanger des informations, d'échanger des opportunités... ce qui nous a semblé très important. 

Comment se débrouillent vos entreprises ? Parlez-nous de vos activités. 

Notre activité est centrée sur le secteur textile, nous faisons principalement de l'import-export. Nous expédions vers le nord du Maroc, l'Afrique et le Moyen-Orient ; en ce sens, nous sommes très internationalisés. Quant à l'événement, il s'agit d'une excellente occasion de mieux connaître les clients marocains, car il s'agit d'un marché en pleine croissance qui offre de nombreuses opportunités. 

Dans quelle mesure les relations actuelles entre l'Espagne et le Maroc contribuent-elles à améliorer l'activité commerciale de votre entreprise ?  

Actuellement, les deux pays entretiennent d'excellentes relations. Les partenaires espagnols nous ont toujours fourni toutes les informations nécessaires, tout en respectant les opportunités. À tout moment, ils sont à notre disposition pour nous fournir toute facilité, afin que les deux parties puissent avancer dans une direction commune.  

Que faudrait-il améliorer pour que votre entreprise soit meilleure ? 

Plus qu'une amélioration, l'idéal serait d'organiser plus d'événements comme celui-ci pour faire connaître nos produits et d'organiser plus de réunions afin d'atteindre plus de personnes, plus de pays. Et même tout un continent comme l'Afrique, qui est un marché en plein essor et où il y a beaucoup d'opportunités.  

En réalité, un événement comme celui qui se tient à Valence nous offre de nombreuses possibilités d'accéder à ces marchés, où nous pouvons apporter notre expérience. 

L'organisation de la Coupe du monde de football 2030 par le Maroc, l'Espagne et le Portugal est dans toutes les têtes, ce qui offre de nombreuses possibilités. Le secteur textile en fait-il partie ? Comment cela pourrait-il stimuler vos entités ? 

Oui, tout à fait, car il y a et il y aura encore plus à l'avenir, beaucoup de demande, beaucoup de matières premières... Les investissements dans l'hôtellerie, la restauration, l'industrie, tout cela nécessitera de gros investissements. À cet égard, les entités marocaines s'adresseront aux entreprises espagnoles qui ont une grande expérience et une grande valeur dans le secteur textile. Nous voulons participer à ce processus et profiter des nouvelles possibilités de collaboration. 

Si j'étais un entrepreneur potentiel, que me diriez-vous ? Comment me convaincriez-vous de créer une entreprise au Maroc ? 

D'après mon expérience, je conseillerais à toutes les entreprises de s'y rendre, mais toujours accompagnées par des institutions publiques, afin de disposer de la sécurité et de l'information et d'avoir les meilleures garanties.

D'après mon expérience, je pense que les entreprises espagnoles devraient aller au Maroc ; elles ne devraient pas y aller sans d'abord se renseigner sur les matériaux disponibles, sur leurs besoins ; elles devraient d'abord se renseigner sur le marché, sur les exigences, sur la demande du pays... ensuite, une fois qu'elles ont toutes ces informations, elles devraient prendre la bonne décision. Mais je dirais à tout le monde qu'il faut au moins essayer et demander. 

Vous êtes également un exemple clair d'expérience, d'un cas de réussite totale en Espagne. Les Marocains peuvent aussi aller en Espagne pour faire de bonnes affaires. 

Oui, parce que c'est un pays qui offre une grande variété d'activités et d'opportunités pour les entrepreneurs. L'Espagne a beaucoup d'expérience dans tous les domaines. Une expérience dont nous avons non seulement besoin, mais dont nous voulons nous inspirer pour pouvoir exporter vers le reste du monde, tout en aidant les deux pays à se développer ensemble. 

Dans le contexte actuel, tel que celui du Maroc, les deux pays ont des intérêts stratégiques communs dans une situation aussi compliquée que celle que nous connaissons. Nous sommes convaincus que dans le monde, nous devons nous soutenir les uns les autres. Et quel meilleur soutien qu'entre nous, qui sommes à la porte l'un de l'autre et qui sommes partenaires. Pour tout ce que nous partageons, nous devons nous soutenir pour avancer ensemble.