La société chinoise Gotion High Tech lance la construction d'une usine de batteries à Kénitra

Le groupe sino-européen Gotion High Tech, leader dans le domaine de la mobilité électrique, a officiellement entamé les travaux de construction d'une vaste usine à Kénitra, dotée d'un système intégré de production de batteries pour voitures électriques. 

Cette usine, GIGAFACTORY, produira des batteries électriques non seulement pour le marché marocain mais aussi pour l'exportation, et devrait créer des milliers d'emplois. 

Comme le souligne Rue20, le choix de Kenitra, située dans l'espace atlantique, apportera des avantages stratégiques en raison de sa proximité avec l'Europe, facilitant ainsi le commerce international. 

Ce projet reflète l'engagement du Maroc en faveur de l'énergie propre et de l'économie circulaire, attirant d'énormes investissements dans le secteur des énergies renouvelables. Outre l'impact environnemental, cette initiative stimulera le développement industriel et technologique régional, favorisant ainsi le développement économique du Royaume. 

Le gouvernement d'Aziz Akhannouch avait signé un accord d'investissement stratégique avec le groupe sino-européen pour la création de cette usine. Par la suite, M. Akhannouch a lui-même visité l'usine de l'entreprise en Chine, où il a discuté de l'avancement de l'usine de Kénitra avec le président du groupe, Zhen Li. 

Gotion High Tech a été choisi pour son expertise pionnière dans le domaine des batteries pour voitures électriques pour développer un projet intégré de production de batteries pour voitures électriques d'une capacité allant jusqu'à 20 GWh et d'un coût d'investissement de 12,8 milliards de dirhams.  

Ce projet sera la première usine de batteries pour voitures électriques dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord, renforçant ainsi la position de leader du Maroc dans l'industrie automobile et la transition énergétique.  

La valeur totale de l'investissement s'élève à 65 milliards de dirhams, avec la création de 17 000 emplois directs et indirects, dont 2 300 emplois hautement qualifiés.