Rapyd devient la première société israélienne réglementée aux EAU
Rapyd, une entreprise mondiale FinTech-as-a-Service d'origine israélienne, a annoncé l'ouverture d'un nouveau bureau dans le centre-ville de Dubaï, marquant ainsi une nouvelle étape pour devenir la première entreprise réglementée d'origine israélienne aux Émirats arabes unis.
Rapyd s'est déjà inscrit au Centre financier international de Dubaï (DIFC), le centre financier le plus puissant de la région Moyen-Orient, Afrique et Asie du Sud (MEASA). Rapyd a déjà franchi la première étape pour devenir une société réglementée dans le pays : la société a obtenu une approbation de principe (IPA) dans le cadre du régime de contrôle des devises, accordée par l'Autorité des services financiers de Dubaï (DFSA), le régulateur indépendant des services financiers effectués dans ou à partir du DIFC.
L'ouverture de ce nouveau bureau aux Émirats arabes unis fait suite à de récentes acquisitions mondiales et à une importante levée de fonds de série E de 300 millions USD, renforçant la position de Rapyd en tant que pionnier non seulement dans le secteur des FinTech, mais aussi dans l'industrie technologique en général.
L'objectif principal de la société technologique israélienne est de faire de Dubaï un pôle de développement dans lequel elle pourra renforcer ses besoins d'expansion et de croissance. Pour y parvenir, l'entreprise a rendu publique sa stratégie, qui consiste à recruter 120 employés à Dubaï dans différents départements, notamment la R&D, les produits, les opérations et les ressources humaines au cours des 18 prochains mois.
Cette décision souligne une fois de plus l'engagement de l'entreprise technologique envers la région du Moyen-Orient et constitue une étape supplémentaire dans son expansion avec l'ouverture de son nouveau centre de développement à Dubaï
Commentant l'annonce, Arik Shiltman, PDG de Rapyd, a déclaré : "Rapyd révolutionne la façon dont une société FinTech devrait fonctionner en prenant une mesure sans précédent pour devenir la première société israélienne sur la voie d'être réglementée par la DFSA, ce qui permet à la société d'établir des racines solides à Dubaï et de se développer dans les EAU et au-delà".
Lors des célébrations d'ouverture de ses nouvelles installations inaugurées le 11 mai dans l'émirat arabe,Arif Amiri, PDG de l'autorité du DIFC, a souligné que "Dubaï et le DIFC continuent de consolider leur position comme l'un des principaux pôles mondiaux pour les entreprises de technologie et d'innovation en offrant la proposition la plus complète qui aide les start-ups, les acteurs mondiaux et les licornes à accéder rapidement aux marchés en croissance de la région MEASA. Nous sommes ravis que Rapyd, la première société israélienne réglementée aux EAU, ait choisi le DIFC comme centre de développement stratégique".
Du côté des Émirats arabes unis, l'accord est un pas en avant pour devenir le foyer de 20 entreprises technologiques "licornes", telles que décrites par l'agence de presse WAM, valant un milliard de dollars ou plus d'ici 2031.
La société financière Rapyd opère à travers un réseau financier mondial, visant à créer une intégration unique permettant d'accéder aux méthodes de paiement préférées localement dans le monde entier, y compris les espèces, les transferts bancaires et les distributeurs automatiques, les portefeuilles électroniques, les systèmes de cartes de débit en temps réel, les systèmes locaux et d'autres méthodes de paiement partout sur la planète.
"Rapyd garantit qu'iRemit peut combler le fossé entre les mondes numérique et physique en fournissant à nos clients en Europe, en Asie et en Australie une solution de transfert d'argent mobile et un vaste réseau de transfert d'argent et de banque", a déclaré Harris Jacildo, président d'iRemit, ajoutant que "Rapyd étend les capacités de transfert d'argent mobile d'iRemit, nous permettant de devenir une solution mobile pratiquement du jour au lendemain".
Il s'agit d'une nouvelle étape dans l'approfondissement des relations globales entre les EAU et Israël après la signature par les deux pays des célèbres accords d'Abraham, en vertu desquels plusieurs pays arabes ont établi des relations diplomatiques avec l'État israélien sous les auspices des États-Unis.