Ana Palacio: “Marruecos no ocupa el Sáhara según el Derecho Internacional”
La ex ministra de Exteriores española, Ana Palacio, asegura que el retorno a la violencia en la región del Sahara perjudicaría primero a los saharauis, además los intentos del Frente Polisario de ejercer una presión económica sobre Rabat mediante interponer una acción judicial ante los tribunales europeos sería insignificante, ya que causaría daño a los saharauis. Palacio apela a la Unión Europea a desempeñar un papel más importante en esta cuestión, después de su convicción de que el actual presidente de los Estados Unidos no revisará el reconocimiento de Washington la soberanía marroquí sobre el Sahara.
En un artículo escrito en lengua inglesa titulado: ´Sahara Occidental, bomba relojería´, la ex ministra de Exteriores en periodo del Gobierno de derechas, liderado por José María Aznar, hizo una lectura de los últimos acontecimientos relativos a la cuestión del Sahara, destacando que el conflicto permaneció sometido a ´planteamientos generales contradictorios´, puesto que el Frente Polisario trabajó para formar una opinión pública a su favor, mientras Marruecos “permaneció en silencio, esto no significa que el reino alauita está menos comprometido con la cuestión, sino que sus líderes no tienen sobre que discutir, ya que el Sahara es parte de su territorio y la historió se acabó”.
Après la signature du décret présidentiel de Donald Trump, dans lequel il reconnaît la souveraineté marocaine sur le Sahara et l'ouverture par de nombreux pays de leurs consulats dans ce territoire, Ana Palacio a qualifié la politique marocaine de "déterminée, et calme", d'autre part, le Polisario a eu recours aux tribunaux européens et aux mécanismes juridiques pour déposer un recours sur la légalité des accords agricoles et de pêche signés avec l'UE, qui incluent les provinces du Sahara, considérant ces démarches comme "inutiles".
La diplomate espagnole, qui connaît bien le Maroc puisqu'elle était ministre des affaires étrangères lors du conflit du Persil en juillet 2002, souligne que les tentatives de pression économique sur le Maroc "feraient beaucoup de mal aux Sahraouis, que le Polisario prétend protéger", ajoutant : "en réalité, le Front a pris les Sahraouis en otage pour dire que le Maroc est un pays colonisateur".
Ana Palacio ne reprend pas l'allégation selon laquelle "le Maroc occupe le Sahara", et souligne que cette qualification n'est pas envisagée dans le droit international, ni incluse dans les résolutions de l'ONU concernant le Sahara, qui ont été adoptées depuis 1975, 47 résolutions, sauf dans deux cas, l'une en 1979 et l'autre en 1980, et toutes deux sont controversées. Dans les 69 résolutions du Conseil de sécurité, il n'en est pratiquement pas question. Quant à la décision du Polisario de rompre l'accord de cessez-le-feu signé avec les Nations unies en 1991, Palacio indique que "le retour à la guerre entraînera une instabilité politique dans toute la région".
Ana Palacio s'est montrée optimiste quant à la position de l'actuel président américain, Joe Biden, pour lancer les négociations entre le Maroc et le Polisario. La politicienne espagnole, qui a passé huit ans comme parlementaire européenne, indique qu'"il est impossible que Biden fasse un pas en arrière et ne reconnaisse pas la souveraineté marocaine sur le Sahara comme le souhaite l'Europe", appelant l'UE à "jouer un rôle de premier plan dans cette initiative", en partant "des liens avec le Sahara et de ses valeurs essentielles".