Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani risquent d'être exécutés de manière imminente en Iran
Le 23 février 2025, la Cour suprême du régime iranien a rejeté la demande de révision des condamnations à mort de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, les plaçant ainsi en danger imminent d'exécution.
Le 16 septembre 2024, Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani ont été condamnés à mort par Iman Afshari, le célèbre chef de la salle 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Ils ont été reconnus coupables des chefs d'accusation suivants : « rébellion (baghi) », « guerre contre Dieu (moharebeh) », « corruption sur terre (efsad-e fel arz) », appartenance à l'Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI/MEK), collecte d'informations classifiées, conspiration contre la sécurité nationale et possession illégale d'armes et de munitions. La Cour suprême a confirmé ces condamnations le 7 janvier 2025.
Behrouz Ehsani, 70 ans, ancien prisonnier politique des années 1980, a été arrêté à Téhéran le 5 décembre 2024 et transféré à la section 209 de la prison d'Evin, où il a été torturé. Après sa condamnation à mort, il a envoyé un message au peuple iranien déclarant : « Ce régime centré sur les exécutions ne connaît rien d'autre. Je ne négocierai pas ma vie. Je suis prêt à donner mon humble vie pour la liberté du peuple iranien ».
Mehdi Hassani, 48 ans et père de trois enfants, a été arrêté le 11 septembre 2022 à Zanjan et conduit à la section 209 de la prison d'Evin, où il a été soumis à de graves tortures.
Amnesty International a fermement condamné les condamnations à mort de Mehdi Hassani et de Behrouz Ehsani dans des déclarations publiées les 16 et 23 janvier, les qualifiant de profondément injustes et exigeant leur annulation immédiate.
La Résistance iranienne lance un nouvel appel au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, au Conseil des droits de l'homme et au Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran pour qu'ils prennent des mesures urgentes afin d'empêcher l'exécution de Behrouz Ehsani, Mehdi Hassani et d'autres prisonniers politiques condamnés à mort.