Discrepancias en Marruecos por el papel de los jóvenes en política
Le pays est plongé depuis plusieurs mois dans l'élaboration d'une nouvelle loi électorale qui doit entrer en vigueur pour les élections prévues en septembre de cette année. Une élection qui, semble-t-il, aura lieu malgré l'impact du coronavirus. Au début de cette année, le roi Mohammed VI a mené une série de consultations avec les différents partis politiques marocains pour évaluer les propositions et tenter de concevoir un cadre de négociation de la réforme.
Cependant, ces dernières semaines, un débat qui prend de l'importance dans le discours politique des différents partis affecte le rôle que les jeunes jouent dans la politique marocaine. En 2011, un mécanisme a été introduit dans la loi électorale selon lequel 30 sièges au Parlement marocain sont réservés aux candidats de moins de 40 ans, qu'ils fassent partie ou non des branches jeunes des partis. De même, 60 autres sièges de cette liste nationale seraient réservés aux femmes.
Les partis discutent de nouveaux mécanismes pour abolir la réservation de ces sièges et pour avoir à la fois des jeunes et des femmes sur les listes des circonscriptions. Cependant, les associations de jeunes et les cercles de jeunes partis affirment que le format actuel garantit l'inclusion des jeunes et permet de ne pas dépendre de la bonne volonté des partis, ce qui n'est pas toujours le cas.
Des jeunes de plusieurs partis politiques, y compris ceux qui sont les plus représentés, ont publié une déclaration exprimant l'importance de la jeunesse dans la vie politique du pays et revendiquant leur rôle dans le travail parlementaire. "L'abolition de ce mécanisme pousserait les jeunes hors de l'action politique et du travail institutionnel", selon la déclaration. Les jeunes ont demandé une révision de leur rôle et de leur activité au Parlement afin d'assurer le maintien de leur liste nationale. Les jeunes affirment que leur rôle de proposition, tant au Parlement qu'au sein des différentes commissions, "est essentiel pour répondre aux préoccupations des citoyens, améliorer le travail législatif et évaluer les politiques publiques".
Le débat entre les parties est suivi depuis le ministère de l'Intérieur, bien qu'il n'y ait toujours pas de position sur le sujet et que les textes juridiques seront connus dans les prochaines semaines, en attendant un accord ou finalement c'est Abdelouafi Laftit, l'actuel ministre de l'Intérieur, qui est chargé de décider. D'autres aspects tels que le changement du jour des élections, qui est actuellement le vendredi, afin que les partis islamiques bénéficient de la participation parce que c'est le jour de la prière, ou la réduction du nombre de représentants publics, sont également sur la table dans cette nouvelle loi électorale qui tente d'être mise en œuvre.