La France affiche son soutien au projet de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental
"Je rappelle le soutien historique, clair et constant de la France au plan d'autonomie marocain", ont déclaré le représentant permanent de la France auprès de l'ONU, l'ambassadeur Nicolas de Rivière, devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Cette résolution confirme les priorités de l'initiative marocaine d'autonomie pour résoudre le conflit régional au Sahara.
Le royaume du Maroc accueille avec "satisfaction" l'adoption de la résolution 2703 du Conseil de sécurité des Nations unies, le 30 octobre 2023, sur la question du Sahara marocain. Cette résolution proroge le mandat de la MINURSO d'une année, jusqu'à la fin du mois d'octobre 2024. L'adoption de cette résolution intervient dans le sillage de la dynamique positive de l'expédition menée par le Roi Mohammed VI.
Le soutien international croissant de près de 100 pays à l'initiative autonome du Maroc, l'ouverture de plus de 30 consulats généraux à Laayoune et Dakhla et le fait que plus de 84% des États membres de l'ONU ne reconnaissent pas le Front Polisario et inscrivent la région dans le cadre d'un nouveau modèle de développement des provinces du Sud confortent l'approche préconisée par le royaume pour traiter cette question, ainsi que le développement économique et social du territoire.
"La France salue l'adoption de la résolution prorogeant le mandat de la MINURSO pour un an", a déclaré De Rivière, rappelant que la France "soutient pleinement" les efforts du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies avant la reprise de la table ronde. "La France exhorte toutes les parties à parvenir à une solution pragmatique, honnête et durable, fondée sur le compromis", a-t-il ajouté.
Le diplomate français a salué le travail de la MINURSO, qui "joue un rôle important pour la stabilité de la région et participe à la création des conditions de la reprise des consultations politiques", tout en rappelant la préoccupation de la France quant aux violations du régime de cessez-le-feu.
Dans son dernier rapport annuel au Conseil de sécurité du Sahara, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné les violations répétées et les obstructions du Front Polisario à la liberté de mouvement et aux activités opérationnelles et logistiques de la MINURSO. Guterres a condamné les restrictions imposées par le Polisario qui empêchent la mission de l'ONU de maintenir des chaînes logistiques et d'approvisionnement sûres et fiables dans ses bases opérationnelles, avertissant que ces obstacles menacent directement la capacité de la MINURSO à subvenir à ses besoins sur le terrain.
La résolution définit clairement les parties au processus politique qui doivent accepter la responsabilité politique, juridique et morale dans la recherche d'une solution finale au conflit régional sur le Sahara marocain. En particulier, elle cite l'Algérie six fois, ainsi que le Maroc, confirmant que l'Algérie est une partie importante de ce conflit artificiel. La nouvelle résolution a également établi la "Table ronde" comme seul cadre pour un processus politique impliquant les acteurs directement concernés, notamment en Algérie. Enfin, le Conseil de sécurité a confirmé que la solution politique finale ne peut être qu'"une solution politique authentique, pratique et durable fondée sur le compromis".
À ces paramètres s'ajoute le soutien du Conseil de sécurité au plan d'autonomie du Maroc, qualifié de "sérieux et crédible". Dans ce contexte, de nombreux pays du monde entier ont exprimé leur soutien à cette initiative, qu'ils considèrent comme une base importante pour la résolution des conflits régionaux. La nouvelle résolution demande également que le Polisario soit sanctionné pour avoir violé et restreint la liberté de mouvement de la MINURSO.
Le royaume du Maroc s'est engagé à soutenir les efforts du secrétaire général des Nations unies. Les États et les représentants individuels ont cherché à relancer le processus de la table ronde pour trouver une solution politique basée sur le plan d'autonomie du Maroc et le strict respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du royaume.