Gabriel Mato s'est engagé à accroître les relations commerciales avec l'Afrique afin de promouvoir le développement économique du continent
Gabriel Mato, député européen du Parti populaire, a appelé l'Union européenne à redoubler ses relations commerciales avec l'Afrique, afin de générer un plus grand développement économique sur le continent, mais aussi de gérer les flux migratoires, de lutter contre la pauvreté et de créer des emplois.
Gabriel Mato a souligné que l'Afrique devait être un continent prioritaire pour l'Europe car "nous ne sommes séparés que par 14 kilomètres et nos intérêts ne sont pas seulement commerciaux et économiques, mais aussi politiques, migratoires et sécuritaires", et il a souligné que "dans cette nouvelle ère où nous reconstruisons nos relations avec l'Afrique, nous avons commencé avec l'idée claire d'établir un agenda positif entre les deux blocs".
En tant que rapporteur du Groupe PPE pour le rapport d'initiative sur l'avenir des relations commerciales entre l'UE et l'Afrique, il a souligné la possibilité de "redoubler notre présence sur les marchés africains, qui comptent parmi les plus dynamiques et présentent le plus grand potentiel au monde".
Le député européen a réaffirmé son engagement en faveur d'un partenariat stratégique plus ambitieux et plus étroit "sur un pied d'égalité", qui nous permettrait d'exercer une plus grande influence sur la scène internationale, et dans lequel l'impact du commerce et des investissements nous permettrait de lutter contre la pauvreté et de créer des emplois.
Dans son intervention devant la commission du commerce international du Parlement européen, lors de l'audition publique au cours de laquelle ont été débattues les relations commerciales et d'investissement entre l'UE et l'Afrique, Gabriel Mato a également souligné les intérêts historiques, les attraits naturels et les processus de développement démographique et économique du continent, dans lequel la participation des entreprises européennes, et en particulier des entreprises canariennes, "ne doit pas être laissée à l'écart de ces opportunités commerciales ", a-t-il déclaré.
Pour cette raison, il a insisté sur la nécessité de prêter attention à la promotion du commerce intra-africain et à l'intégration économique pour éviter la fragmentation des marchés, en tenant compte de la grande transformation qui se produirait si la présence des PME était également soutenue par des instruments de financement plus innovants, en facilitant et en promouvant l'investissement privé avec les perspectives offertes par l'économie numérique, ainsi qu'en s'occupant des compétences professionnelles.
Les propositions de Gabriel Mato comprennent également l'adaptation des projets du Plan économique et d'investissement du Nouvel Agenda pour la Méditerranée à la situation d'urgence actuelle, ainsi que la promotion de partenariats trilatéraux public-privé, qui permettraient de résoudre, par exemple, en Afrique du Nord, les différends et les litiges que, dans certains cas, la diplomatie et la politique ne peuvent pas atteindre.
Gabriel Mato a conclu son discours en insistant sur la nécessité d'intensifier les échanges de biens et de services avec les pays africains, contribuant ainsi au développement économique du continent, mais aussi à la gestion des flux migratoires.
Le député européen a souligné que "la route ne sera pas facile, car l'Afrique doit entreprendre des réformes structurelles avec des cadres institutionnels stables et une sécurité dans tous les sens du terme : cadres réglementaires pour faire des affaires, sécurité juridique et sécurité physique".