La Garde nationale prend le contrôle du Capitole
La situation à Washington laisse des scènes inhabituelles, soit par excès, soit par défaut. Le Capitole ayant été repris par les plus fervents partisans de Trump lors de la cérémonie d'officialisation de la victoire de Joe Biden, il y a maintenant une volonté d'éviter à tout prix les altercations.
Bien que ce chiffre soit susceptible d'être augmenté, 10 000 soldats de la Garde nationale sont déjà déployés dans la capitale américaine, Washington, car la menace existe d'empêcher l'inauguration de Joe Biden le 20 janvier. Le président sortant, Donald Trump, n'assistera pas à la cérémonie.
Ce déploiement énorme n'est cependant pas le plus important. Des centaines de soldats de la Garde nationale sont cantonnés à l'intérieur du Capitole lui-même, ce qui ne s'est jamais produit auparavant. Les images de membres de la Garde nationale dormant par terre le long des couloirs et des salles du Capitole ont fait le tour du monde.
Au début, il y a eu une tentative d'empêcher les troupes de cet énorme déploiement d'être armées. Cependant, le département de la défense a décidé ces dernières heures qu'ils devraient être armés en raison du risque réel de graves perturbations.
Selon CNN, ce sont les autorités fédérales qui ont demandé la modification des critères relatifs au port d'armes, ce qui a finalement été accepté par le secrétaire de l'armée Ryan McCarthy.
Les services de renseignement et de sécurité américains continuent de surveiller les réseaux sociaux et l'Internet pour repérer les messages incitant à la violence des partisans les plus extrémistes de Donald Trump. Une menace qui n'est pas seulement limitée à la capitale, mais qui touche également des villes d'autres États. De même, des mandats d'arrêt ont été émis, ainsi que des récompenses, pour certains des visages les plus visibles impliqués dans l'assaut du Capitole.
Pendant ce temps, la deuxième destitution, autre événement inhabituel de l'administration Trump, se poursuit après son approbation à la Chambre des représentants avec le soutien d'une partie des républicains. Malgré cela, il n'a pas encore passé le Sénat, où il sera probablement enterré, car il n'y a pas assez de membres du parti républicain prêts à favoriser la destitution de son président encore en exercice.