Les offensives israéliennes ont fait au moins 30 morts, dont six enfants

Israël élimine un deuxième chef du Jihad islamique

PHOTO/ARCHIVO - Attaques dans la bande de Gaza

L'opération "Dawn" se poursuit et avec elle les attaques sur la bande de Gaza. Dans un nouvel épisode de violence, l'armée israélienne a bombardé sans relâche la bande de Gaza, l'une de ses principales cibles étant un réseau de tunnels que l'organisation terroriste palestinienne du Jihad islamique (PIJ) utilise pour atteindre le territoire israélien et mener de nouvelles offensives.

Dans l'un de ces attentats, un autre chef du Jihad islamique aurait été éliminé. Il s'agit du chef du commandement sud de la branche armée du PIJ à Gaza, Khaled Mansur. La mort de Mansur porte à deux le nombre de chefs djihadistes tués au cours des dernières 48 heures à la suite des offensives israéliennes dans le cadre de l'opération antiterroriste. 

Cependant, en dépit des tentatives visant à endiguer la menace terroriste dans la région, au moins 30 autres personnes ont été tuées dans les attentats à la bombe, dont six enfants, et des centaines de Palestiniens ont été blessés. Pour l'instant, les bombardements et les attaques, tant du côté israélien que palestinien, n'ont pas cessé et devraient se poursuivre pendant au moins une semaine encore, comme l'a laissé entendre le gouvernement de Lapid.

D'autre part, tout au long de la matinée, des alarmes anti-aériennes ont continué à être entendues dans les zones israéliennes limitrophes de Gaza après que le groupe palestinien ait lancé plus de 400 roquettes depuis le début de cette nouvelle escalade de la violence, qui a commencé vendredi dernier. Jusqu'à présent, aucun décès n'a été signalé en Israël, mais 21 personnes ont été légèrement blessées. 

Face à cette situation, l'ONU a prévenu que cette dernière escalade de la violence pourrait encore aggraver la grave situation humanitaire des habitants de Gaza. La coordinatrice humanitaire pour les territoires palestiniens occupés, Lynne Hastings, a appelé à l'arrêt des violences. "Les hostilités doivent cesser pour éviter de nouveaux décès et blessures de civils à Gaza et en Israël. Toutes les parties doivent respecter les principes du droit humanitaire international, notamment les principes de distinction, de précaution et de proportionnalité", a-t-elle souligné.

Dans ce contexte, la centrale électrique de Gaza a déjà épuisé tout son combustible, de sorte que les coupures totales d'électricité ont déjà commencé dans tout le territoire. En conséquence, la population ne dispose que de 4 heures d'électricité par jour et, dans une mesure très limitée, d'un accès aux services les plus élémentaires.

Elle a également mis en doute le fonctionnement des infrastructures de base telles que les écoles, les hôpitaux, les entrepôts et les abris et a souligné que "la mobilité et l'accès à Gaza du personnel humanitaire, pour les cas médicaux critiques, et des biens essentiels, y compris la nourriture et le carburant, ne doivent pas être entravés afin de répondre aux besoins humanitaires".

Parallèlement, elle a appelé les autorités israéliennes et les groupes palestiniens à faciliter l'accès à l'aide, notamment "l'entrée de carburant, de nourriture et de fournitures médicales et le déploiement de personnel humanitaire conformément aux principes internationaux".

Le début de cette recrudescence de la violence a commencé lorsqu'Israël a arrêté lundi l'un des principaux dirigeants du Jihad islamique. Depuis lors, le groupe terroriste a menacé Israël de représailles, et l'armée israélienne a commencé à se préparer à d'éventuelles offensives du groupe. De plus, les forces iraniennes d'Al-Quds, alliées du JIP et ennemies d'Israël, ont également rejeté l'arrestation et menacé de mener de nouvelles offensives, ce qui a fait monter et aggraver la tension dans ce conflit, qui a fait des dizaines de morts ces dernières heures, face au silence des dirigeants mondiaux.