Le parti extrémiste marxiste Frente Obrero attaque le Maroc pendant la campagne électorale de 23J

L'Algérie tente de nuire aux relations hispano-marocaines par l'intermédiaire de l'extrême-gauche espagnole

PHOTO/AFP - Le Premier ministre marocain Aziz Akhannouch (à droite) rencontre son homologue espagnol Pedro Sanchez (à gauche) à Rabat, le 2 février 2023

En pleine campagne électorale pour les élections générales espagnoles du 23 juillet, le parti radical Frente Obrero a sorti l'artillerie lourde contre le Maroc, suivant les directives de l'Algérie, dans le but de nuire aux liens entre Madrid et Rabat.  

A travers une caricature jugée offensante et scandaleuse par les médias marocains, le Frente Obrero a critiqué les bonnes relations actuelles entre l'Espagne et le Maroc, ainsi que la décision du Premier ministre, Pedro Sánchez, de reconnaître le plan marocain d'autonomie pour le Sahara occidental comme la base "la plus sérieuse, réaliste et crédible" pour la résolution du conflit. Cette banderole contre l'image du Roi Mohamed VI est une grande offense au peuple marocain car elle "touche aux symboles les plus sacrés du Royaume", comme le souligne Euromagreb.  

Le portail rappelle également que le Frente Obrero marxiste a reçu 5 millions d'euros de l'ambassade d'Algérie à Madrid pour "financer sa campagne électorale et attaquer et insulter le Maroc". Alger cherche ainsi à provoquer une crise entre les deux pays au moment où les relations hispano-marocaines progressent dans des secteurs clés tels que la diplomatie, l'énergie, le commerce et l'économie.  

PHOTO/FILE - Les ministres des Affaires étrangères marocain et espagnol, Nasser Bourita et José Manuel Albares, se rencontrent à Rabat le 2 février 2023

A travers un manifeste publié dans le journal du Parti socialiste du Maroc, la formation politique du Royaume a condamné "la décadence politique" du Front des travailleurs espagnols et son "comportement ignoble contre le Maroc et ses symboles nationaux". Le communiqué rappelle qu'"aucun mouvement ou parti politique n'a jamais disputé une élection dans son pays en portant atteinte aux symboles de la souveraineté d'autres pays et en franchissant toutes les lignes rouges". 

Le journal des socialistes marocains déplore le panorama "décadent" d'une gauche de "faible niveau politique et éducatif qui transmet la haine envers un peuple, un pays et ses symboles" et qualifie le Front des travailleurs de "parti mercenaire" qui vit sur "les fonds des ennemis du Maroc", en référence au régime algérien.  

Les socialistes marocains considèrent qu'Alger, face à son isolement, a décidé de chercher un parti politique également isolé pour exprimer sa haine et son rejet du Maroc, ainsi que sa victoire sur la question du Sahara. Le Frente Obrero n'a pratiquement aucun soutien en Espagne, ni aucune valeur démocratique ou politique. En fait, cette organisation partage des tendances avec l'extrême droite réactionnaire, comme la haine du Maroc et le rejet des immigrés.  

Le communiqué exprime le souhait et l'espoir que le peuple espagnol continuera à rejeter et à refuser son soutien au Frente Obrero, tandis que les socialistes marocains continueront à souligner "l'amour" de leur Royaume et de ses symboles. "Au premier plan se trouve Sa Majesté le Roi Mohamed VI, leader de la renaissance, de la réforme et de l'unité du Maroc nouveau", conclut le texte.  

L'intégralité du communiqué est disponible ci-dessous : 

Manifeste marocain contre la décadence espagnole

Le plus haut degré de décadence politique est celui atteint par le "Frente Obrero" marginalisé en Espagne, qui a incité ses militants à commettre les comportements les plus abjects contre le Maroc et ses symboles nationaux.

Aucun mouvement ou parti politique n'a jamais contesté des élections dans son propre pays, en portant atteinte aux symboles de souveraineté d'autres pays et en franchissant toutes les lignes rouges tracées par l'humanité et, en son sein, par les mouvements politiques. Aucun mouvement ou parti politique n'a jamais franchi la frontière entre un comportement humain consensuel et le cynisme qui transforme le processus de communication politique en un instinct animal dévorant.

S'il y a des opinions du défunt leader bolchevique Vladimir Ilitch Lénine qui sont encore valables pour ce mouvement espagnol qui se proclame marxiste-léniniste, c'est sans aucun doute l'expression des tendances infantiles de certains courants communistes, y compris ces soviétiques en voie de disparition, et les restes de l'histoire des courants radicaux qui lui sont affiliés, pour que nous puissions voir, d'un seul coup d'œil, et suivre les moyens matériels, y compris les affiches de propagande des élections législatives de juillet en cours, qui sont utilisées dans la compétition électorale, en allant jusqu'au fond de cette organisation, et qui révèle la gauche décadente, de bas niveau politique et éducatif, et ce qu'elle porte de sentiments de haine envers un peuple, un pays et ses symboles, fond qu'aucun mouvement n'a rapporté, sauf les groupes fascistes et néo-nazis, qui rendent politiquement légitime et souhaitable la haine des peuples d'autrui.

PHOTO/FILE - Des membres du Frente Obrero avec le chef du Front Polisario Brahim Ghali

Ce parti de mercenaires, qui vit des fonds des ennemis du Maroc, et se dote de mercenaires comme lui, prétend faire du leader Lénine, qui s'en réclame, un auxiliaire politique des séparatistes et un cireur de bottes pour ceux de l'armée algérienne, qui cherche des passeurs idéologiques, des passeurs d'ordures et des passeurs réels pour lutter contre le Maroc.

Cet ennemi ne trouvant plus de personne saine d'esprit pour l'accompagner dans sa folie, il a cherché un parti isolé dans l'arène politique espagnole, pour exprimer sa colère face à la victoire du Maroc en persuadant les sages espagnols de la sincérité de ses positions terrestres, et en construisant un climat stratégique raisonnable et fructueux avec l'Espagne, en général, et avec le dirigeant espagnol, Pedro Sanchez, en particulier.

Ce qui est peut-être clair, c'est que le fait de pousser ce groupe dégénéré dans l'espace démocratique espagnol pour exprimer ses sentiments animistes est un signe de désespoir de la part de quelqu'un qui a rassemblé le Maroc dans les quartiers espagnols et algériens, nous informant de l'état de faillite qu'il ressent, surtout après que les vraies forces politiques aient insisté sur la poursuite de la relation de partenariat sérieux et d'excellence stratégique avec le Maroc.

Il est clair que ce courant, qui n'a aucune valeur démocratique, politique ou organisationnelle dans la vie espagnole, restaure les tendances réactionnaires de droite, tant dans sa guerre contre le Maroc que dans sa guerre contre les immigrés, dans une étrange rencontre avec les restes de l'extrême droite (qui, soit dit en passant, est plus présente que le Front des travailleurs de l'atome), confirmant la prophétie de Lénine selon laquelle les extrémistes, de gauche et de droite, se rencontrent à la fin !

Il ne fait aucun doute que les gens rationnels en Espagne, comme en Europe, sont conscients de la chute morale de cette tendance, et rejettent son comportement honteux, et le peuple espagnol, qui ne lui a fait aucune place sur la carte politique, continuera à le rejeter et à le nier, tout comme les partis politiques respectés, qui ont souffert de son comportement terroriste et criminel, ne seront pas imprimés avec lui ou avec son projet, et nous au Maroc continuerons à écrire et à répéter le "manifeste" d'amour pour notre pays et ses symboles, et au premier plan se trouve Sa Majesté le Roi Mohammed VI, leader de la renaissance, de la réforme et de l'unité dans le nouveau Maroc.