Alemania revela la hegemonía de Marruecos en los países del Magreb
Quelques mois après le conflit diplomatique entre Rabat et Berlin, l'Institut allemand d'études internationales et de sécurité (SWP) exhorte l'Union européenne à "relativiser les ambitions hégémoniques du Maroc" tout en favorisant la coopération avec le reste des pays du Maghreb. Ce groupe de réflexion basé à Berlin a été fondé en 1962 et conseille depuis lors le parlement allemand. Par conséquent, l'article " Rivalités maghrébines en Afrique subsaharienne : l'Algérie et la Tunisie cherchent à suivre les traces du Maroc ", publié en 2020 par Isabelle Werenfels, peut refléter les opinions des politiciens allemands, même s'il ne s'agit pas d'un document officiel.
En bref, le texte souligne les progrès rapides du Maroc par rapport à ses voisins, l'Algérie et la Tunisie. De Rabat, il vante son poids important dans le reste du continent africain. "Le Maroc a considérablement étendu sa présence en Afrique subsaharienne au cours de la dernière décennie, notamment sur le plan économique", affirme le SWP. En revanche, le texte explique comment l'Algérie a perdu de son influence face à l'expansion marocaine."L'ascension du Maroc sur le continent pourrait être décrite comme presque traumatisante pour l'Algérie". Elle rappelle néanmoins la présence de l'Algérie dans certaines organisations internationales. "Depuis près de deux décennies, un Algérien occupe le poste de commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA (Union africaine), qui supervise également le Conseil de paix et de sécurité", souligne l'article de Werenfels. "L'Algérie abrite une importante institution de l'UA, le Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT)", ajoute le rapport.
En ce qui concerne la Tunisie, le texte traite de son évolution en tant qu'acteur politique sur le continent. "La Tunisie a progressivement étendu son engagement en Afrique subsaharienne, comme en témoigne son adhésion à la CEDEAO en 2017 en tant qu'observateur, et son adhésion au Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) en 2018." Toutefois, il souligne également certains de ses problèmes qui l'empêchent de gagner en influence dans la région, tels que "la lenteur du processus décisionnel, un parlement débordé et le manque de continuité politique".
Dans les limites des pays du Maghreb, le SWP énumère certains des défis du Maroc, tels que le "peu de résonance parmi les partis politiques" ou les plaintes de la société civile concernant les entreprises liées à la monarchie, qui, selon l'article, "sont celles qui font les bénéfices". D'autre part, elle souligne les "discriminations et violences" subies par les citoyens subsahariens entre les autorités et la population maghrébine.
Dans les limites des pays du Maghreb, le SWP énumère certains des défis du Maroc, tels que le "peu de résonance parmi les partis politiques" ou les plaintes de la société civile concernant les entreprises liées à la monarchie, qui, selon l'article, "sont celles qui font les bénéfices". D'autre part, elle souligne les "discriminations et violences" subies par les citoyens subsahariens entre les autorités et la population maghrébine.
Enfin, le centre allemand appelle l'UE à "se concentrer davantage sur la coopération économique et de développement trilatérale". Si l'Europe consolide sa position en tant que puissance sur laquelle les pays du Maghreb et d'Afrique subsaharienne peuvent compter, la croissance d'autres acteurs extérieurs tels que la Chine, l'Inde, la Turquie et les États du Golfe diminuera. Elle renforcerait également l'axe Europe-Afrique.