La ASADEDH condena la agresión a los familiares de Hach Ahmed en Dajla
"Nous condamnons et dénonçons la grave agression subie par la famille Suelem Ahmed Bericalla, neveux du fondateur Hach Ahmed Bericalla, leader du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), de la part du corps répressif appelé gendarmerie du Polisario dans le camp de Dakhla", lit-on dans le communiqué publié samedi par l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH).
L'organisation humanitaire sahraouie fait référence aux événements qui se sont déroulés jeudi matin à l'aube dans ce camp, situé à 160 kilomètres de Tindouf, lorsque des militants du Polisario ont agressé des proches du premier secrétaire du MSP, Hach Ahmed. L'homme politique sahraoui a dénoncé les faits quelques heures plus tard au Représentant spécial pour le Sahara occidental, Alexander Ivanko, en joignant des preuves visuelles.
L'ASADEDH soutient qu'il s'agit d'une "vengeance claire de la direction du Polisario contre le leader du MSP après les succès internes et externes de ce mouvement, qui a remis en question la représentation de la population sahraouie par le Polisario".
Les réfugiés du camp d'Ain El Beda se sont mobilisés dans la nuit de vendredi à samedi "contre cette violation flagrante des droits élémentaires à l'encontre de civils sans défense", soutient l'ASADEDH. La direction du Polisario a envoyé un important dispositif militaire pour réprimer les manifestants. Il s'en est suivi une série d'actes violents qui se sont soldés par l'incendie du poste de sécurité et la destruction totale des véhicules de la Gendarmerie.
L'ASADEDH a lancé un appel "à toutes les forces vives, aux organisations internationales de défense des droits de l'homme et aux Nations Unies elles-mêmes pour faire pression sur le Polisario et le pays hôte, l'Algérie, afin qu'ils mettent définitivement fin à ces pratiques inhumaines à l'encontre de nos populations civiles sans défense dans les camps de Tindouf en Algérie".