William Ruto a supprimé un tweet dans lequel il annonçait une rupture avec la République arabe sahraouie démocratique

Kenia se interesa por el enfoque marroquí en la cuestión del Sáhara Occidental

PHOTO/Twitter/@WilliamsRuto - Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita (à gauche), et le président du Kenya, William Ruto

Le nouveau président du Kenya, William Ruto, a exprimé son intérêt pour la proposition marocaine sur la question du Sahara occidental. Plus tôt dans la journée, via son compte Twitter, M. Ruto a indiqué que le Kenya annulait sa "reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et prenait des mesures pour réduire la présence de cette entité dans le pays", en joignant une photo de lui-même avec le ministre Burita, qui lui a remis un message de félicitations du roi du Maroc Mohamed VI.

Cette annonce est intervenue quelques jours après que le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, ait assisté à la cérémonie d'investiture de Ruto en tant que nouveau président du Kenya

Suite à sa nouvelle position sur la question du Sahara, après des années de relations, Ruto a déclaré avoir reçu un message de félicitations du ministre marocain des Affaires étrangères, Naser Burita, avec lequel il a également convenu d'améliorer la coopération dans "les domaines du commerce, de l'agriculture, de la santé, du tourisme et de l'énergie, entre autres".

Cependant, quelques heures après avoir fait cette annonce via Twitter, Ruto l'a supprimée, ce qui a provoqué un climat de tension inhabituel, surtout compte tenu du rôle important du Kenya en Afrique, qui est l'une de ses puissances les plus significatives, notamment dans la partie la plus orientale du continent.  En tant que membre non-permanent du Conseil des Nations Unies, la position du Kenya est également significative sur cette question.

Après que Ruto a supprimé le tweet, le président a indiqué que le Kenya soutenait "le cadre des Nations unies en tant que mécanisme exclusif pour trouver une solution durable au différend", dissipant ainsi les doutes qu'il avait créés quant à sa position sur la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, que le Maroc considère comme faisant partie de son territoire.