El PSOE se desvincula de las declaraciones de Yolanda Díaz sobre Marruecos

Suite aux déclarations controversées de Yolanda Díaz, deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol et dirigeante du nouveau parti politique SUMAR, sur le Maroc, le PSOE a tenu à se dissocier de l'opinion de Díaz sur le pays nord-africain. 

"Il s'agit d'une position personnelle. Ce n'est certainement pas la position de ce parti ou de ce gouvernement", a souligné Pilar Alegría, porte-parole du PSOE et ministre de l'Education, lors d'une conférence de presse au siège du parti à Ferraz.  

"Nos relations avec le Maroc ont été très claires dans la feuille de route de la déclaration hispano-marocaine du 7 avril dernier, et plus récemment avec la tenue de la RHN (Réunion de haut niveau), qui couvre des questions très importantes pour les deux pays", a ajouté la porte-parole socialiste, selon El Mundo.

Aucun ministre de Unidas Podemos, y compris Díaz, ne s'est rendu à Rabat les 1er et 2 février pour participer au sommet, au cours duquel les deux pays ont signé 18 protocoles d'accord dans différents secteurs. Selon la dirigeante de SUMAR, son absence était une "décision politique". 

Les déclarations de Alegría interviennent après que Díaz a qualifié le Maroc de "dictature" lors d'une interview diffusée sur La Sexta. La vice-présidente a également reconnu que si elle devait gouverner l'Espagne, elle romprait "sans aucun doute" l'accord que le président Pedro Sánchez a conclu avec le roi du Maroc, Mohammed VI, et reviendrait à la position antérieure de Madrid sur le Sahara occidental. "Je suis conscient que nous devons prendre notre voisin marocain au sérieux, mais nous devons également savoir que le Maroc est ce qu'il est", a déclaré Díaz. 

Depuis le revirement sur le conflit du Sahara, les relations hispano-marocaines se sont considérablement renforcées. Cette nouvelle étape dans les relations entre Madrid et Rabat a également stimulé la coopération bilatérale dans différents domaines tels que le commerce, le tourisme et la culture.