M. Albares se rend au Pakistan afin de trouver des itinéraires sûrs pour l'évacuation des Afghans
Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, s'est rendu à Islamabad, capitale du Pakistan, pour poursuivre la recherche de " routes sûres " afin de continuer à travailler sur l'évacuation des collaborateurs afghans d'Espagne vers le pays voisin.
Selon Europa Press, le ministre devrait rencontrer le Premier ministre, Imran Khan, et son homologue pakistanais, Shah Mahmud Qureshi, ainsi que le chef d'état-major général, avec lequel il entend s'entretenir de la situation future en Afghanistan avec l'actuel "gouvernement" taliban.
Dans une vidéo publiée par le ministère des affaires étrangères depuis Islamabad, le ministre a déclaré que son voyage avait pour but de "voir directement avec l'un des principaux acteurs régionaux comment évolue la crise en Afghanistan". Ma présence ici est une preuve supplémentaire de l'engagement de l'Espagne envers le peuple afghan et nos partenaires".
M. Albares a expliqué que l'objectif de ce voyage "est de trouver des moyens sûrs pour que nos collaborateurs afghans puissent partir, dans le but de ne laisser personne derrière eux". De même, le ministre a adressé des mots de "confiance" aux autorités pakistanaises, car le gouvernement entend que l'ambassade à Islamabad s'occupe "rapidement" des collaborateurs afghans.
Le 27 août dernier, le gouvernement espagnol a déclaré que l'évacuation des collaborateurs espagnols et afghans était terminée, un jour après le double attentat qui a eu lieu à proximité de l'aéroport de Kaboul et quelques jours avant le retrait officiel des troupes américaines.
Dès la fin officielle de l'évacuation, le gouvernement espagnol a souligné que de "nouveaux moyens" seraient recherchés pour poursuivre la procédure d'évacuation des Afghans qui ont aidé les troupes espagnoles et l'ambassade elle-même au cours des 20 dernières années. Cependant, le transfert d'Albares au Pakistan a été gardé "top secret" jusqu'au dernier moment pour des raisons de sécurité.
De même, aucun chiffre exact n'a été donné pour estimer le nombre d'Afghans qui pourront quitter le pays sous l'égide du gouvernement espagnol.