Marruecos y Estados Unidos concluyen la Operación "Maroc Matlet", destinada a la prevención de desastres
Les Forces armées royales marocaines (FAR) et l'armée américaine ont conclu un important exercice militaire conjoint de réponse aux catastrophes. Baptisé "Opération Maroc Matlet", le programme comprenait également une série d'exercices de formation de quatre semaines sur la gestion de la menace d'explosion.
Dans ce contexte, l'ambassade des États-Unis à Rabat a souligné la "force continue" que les deux armées continuent d'apporter comme un signe du partenariat et de la coopération militaires entre le Maroc et les États-Unis.
Dans ce cadre opérationnel, le FAR, qui a également dirigé la planification, a présenté un scénario basé sur une catastrophe industrielle de grande ampleur nécessitant des opérations de recherche et de sauvetage en mer et sur terre, la lutte contre les incendies industriels dans des environnements de type HAZMAT, c'est-à-dire des matières dangereuses, et la gestion de crise au niveau national.
Le général de division de l'armée américaine Michael J. Turley a déclaré que "ces programmes de formation conjoints sont une composante essentielle de l'étroit partenariat stratégique entre le Maroc et les États-Unis". Dans une déclaration, le général a ajouté que "nous travaillons toujours en étroite collaboration avec nos partenaires marocains pour faire face à toute une série de menaces potentielles, notamment les catastrophes naturelles ou les accidents industriels, ainsi que les questions de sécurité classiques",
À cet égard, le général Turley se joindra à d'autres hauts responsables marocains et américains à Kenitra pour marquer la fin du programme mené au profit des soldats marocains, du personnel de la Garde nationale de l'Utah et des Marines américains sur les risques liés aux explosifs, à leur stockage et au transport des munitions. Plus de 20 militaires ont participé à ce programme, officiellement connu sous le nom de formation à l'action humanitaire contre les mines et à la neutralisation des explosifs (HMA-EOD).
Des observateurs militaires de plusieurs pays ont également participé à ces exercices, notamment la France, la Tunisie, Djibouti, la Jordanie, la Mauritanie, le Qatar, l'Arabie saoudite et le Sénégal.
Ce type de formation, promu par le ministère américain de la défense, aide les partenaires militaires à promouvoir leur capacité à développer des compétences en matière d'identification et de neutralisation des mines et autres dangers similaires susceptibles de menacer les populations civiles, tout en contribuant à améliorer la sécurité physique et la gestion des stocks de munitions conventionnelles.
À cet égard, la Garde nationale de l'Utah entretient une relation de longue date avec la FAR depuis 2003 dans le cadre du programme de partenariat d'État de la Garde nationale de l'Utah.
Parallèlement, des responsables militaires américains et marocains devraient marquer la semaine prochaine l'achèvement d'un programme de six ans axé sur les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN), reconnaissant le statut de réponse CBRN des FAR comme "pleinement apte à la mission".
Le Maroc et les États-Unis poursuivent une longue histoire de coopération en matière de défense. Ce parcours a été illustré par des opérations capitales telles que l'opération "African Lion 2021", qui a eu lieu le mois dernier. Cette opération, basée sur la gestion du terrorisme et des catastrophes naturelles, est devenue le plus grand exercice militaire annuel en Afrique.
Cette formation militaire, qui a débuté en 2007, vise à poursuivre le renforcement des relations militaires et à développer d'autres types de compétences de terrain et de combat.
À cet égard, le Maroc et les États-Unis continuent de partager une relation militaire étroite qui comprend plus de 100 opérations conjointes basées sur un entraînement militaire annuel.
En octobre 2020, les États-Unis et le Maroc ont signé une "feuille de route de coopération en matière de défense" d'une durée de dix ans qui privilégie la coopération conjointe dans des domaines prioritaires, notamment les efforts visant à faire face efficacement aux menaces dans la région.