Mohamed VI nombra a los miembros de la Comisión Anticorrupción de Marruecos
Le roi du Maroc Mohammed VI a nommé les membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption. Cet organe, composé de 12 membres plus le président, a pour objectif de "mettre en œuvre des politiques qui visent à atténuer les défis de la corruption", selon un communiqué royal.
Ces mesures comprennent la mise en œuvre de politiques de lutte contre la corruption, ainsi que "la consolidation des principes de bonne gouvernance, de la culture d'utilité publique et des valeurs de citoyenneté responsable".
Ces nominations, selon la note, "complètent la composition de l'institution nationale et lui permettent d'accomplir les tâches qui lui sont confiées". La commission anti-corruption comprend Abdeslam Imani, Nadia Annouw, Douni Ben Abbas Taarij et Abdessamad Saddouk.
Le Premier ministre marocain Aziz Akhannouch a également nommé Ghita Lahloum, Naima Benwakrim, Rachid Lamoudar et Abdelmounim Mouhsini, rapporte Morocco World News.
En revanche, le président de la Chambre des représentants du Maroc, Rachid Talbi El Alami, et le président de la Chambre des conseillers, Naam Miyara, ont nommé respectivement Amina Figuigui, Noureddine Moaddib, Rabha Zedgui et Abdelkhalek Chmmachi, ajoutent les médias marocains.
Enfin, le roi Mohammed VI a nommé Ahmed Laamouri comme secrétaire général de la commission et Bachir Rachdi comme président.
Comme le rappelle Al-Arab, le Parlement marocain a approuvé l'année dernière un nouveau projet de loi pour la Commission nationale pour l'intégrité, la prévention et la lutte contre la corruption, lui conférant de nombreux pouvoirs qui lui permettent de jouer un rôle important dans la lutte contre la corruption.
Cet organe peut explorer tous les cas suspects qui lui sont signalés, ainsi que demander à d'autres institutions d'approfondir leurs recherches ou de se joindre aux enquêtes. La commission peut également demander des bases de données, des informations ou d'autres données qui peuvent être liées aux affaires.
Bien que le Maroc ait mis en place plusieurs mécanismes pour endiguer la corruption, sa position dans les classements de Transparency International ne s'est pas améliorée de manière significative. En 2021, le royaume s'est classé 87e sur 180 dans l'Indice de perception de la corruption, soit un point de moins qu'en 2020. Cette commission aura pour mission de lutter contre ce fléau qui, comme dans d'autres pays, entrave le développement du Maroc.