Les non-alignés soulignent le rôle du Maroc dans la défense des droits des Palestiniens
Le Mouvement des non-alignés salue le rôle joué et que continue de jouer l'Agence Beit Mal Al-Quds Al-Sharif, en tant qu'organe exécutif du Comité Al-Quds présidé par le Roi du Maroc, dans le maintien du statut juridique et de l'identité de la Ville Sainte, ainsi que dans la protection des lieux de culte.
Le Mouvement des non-alignés a conclu samedi son 19e sommet qui s'est tenu dans une ville de la capitale ougandaise, Kampala, et qui s'est principalement concentré sur la question palestinienne et l'évolution de la situation à Gaza à la lumière de l'agression israélienne sanglante qui se poursuit dans la bande de Gaza.
Le sommet de Kampala a été l'occasion de souligner les efforts déployés pour soutenir les droits des Palestiniens. Les chefs d'État et de gouvernement participant au sommet du Mouvement des pays non alignés ont salué le rôle central du comité Al-Qods de l'OCI, présidé par le roi du Maroc Mohammed VI, dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien à établir un État indépendant, souverain et viable avec Jérusalem-Est pour capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes et au plan de paix arabe visant à établir deux États indépendants reconnus internationalement.
Il s'agit là de revendications dont le Maroc a souligné à maintes reprises la légitimité, tout en insistant sur le fait que la paix est une option stratégique et sur la nécessité de mettre fin au conflit par le dialogue et les négociations politiques.
Cet éloge vient couronner les efforts et les initiatives humanitaires et politiques du Roi Mohammed VI en faveur du peuple palestinien et réfute également les accusations biaisées et les accusations qui ont attaqué le Maroc à plus d'une reprise de la part de plateformes médiatiques instruites par des lobbyistes contre le Royaume qui ont remis en cause le rôle de Rabat dans le soutien de la cause palestinienne.
En 2020, après la signature de l'accord de paix avec Israël, dit accord d'Abraham, et la reprise des relations diplomatiques après une longue rupture, le Maroc a confirmé que cet accord ne remet pas en cause la position ferme du Royaume sur le soutien aux droits des Palestiniens et à leurs revendications justes et légitimes.
L'accord Ibrahimi est également signé par les Émirats arabes unis et le Bahreïn, alors que le Soudan devait les rejoindre, mais le conflit qui a éclaté à la mi-avril a empêché sa finalisation.
Dans le communiqué final adopté par les chefs d'État et de gouvernement, le Mouvement des non-alignés a salué "les initiatives et les efforts politiques, humanitaires et sociaux entrepris par le Maroc sous la direction du roi Mohammed VI, afin de préserver les intérêts et les revendications légitimes du peuple palestinien".
Il a également salué le rôle joué et encore joué par l'Agence Bayt Mal Al-Quds Al-Sharif, en tant qu'organe exécutif de la Commission, dans la préservation du statut juridique et de l'identité de la ville sainte, ainsi que dans la protection des lieux de culte.
Ce geste humanitaire s'ajoute aux nombreuses initiatives lancées par le Maroc depuis le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza, dans le cadre de sa position ferme de soutien à la cause palestinienne, en termes concrets, loin des offres politiques.
Le ministère marocain des Affaires étrangères avait alors indiqué que "le nombre de ces bourses s'élève à une centaine et bénéficie aux étudiants palestiniens de la bande de Gaza inscrits dans les universités et instituts supérieurs dans les différentes régions du Royaume".
"Cette noble initiative royale s'inscrit dans le cadre de l'attention généreuse et univoque accordée par le Roi Mohammed VI à la cause palestinienne juste et inébranlable et à la solidarité effective avec le peuple palestinien frère en ces circonstances difficiles", avait-il ajouté.
Il a conclu en disant que le Roi Mohammed VI "a ordonné que ces bourses soient immédiatement mises à la disposition des étudiants palestiniens éligibles en coordination avec l'Autorité palestinienne".
Sous la supervision du Roi Mohammed VI, l'Agence Beit Mal Al-Quds Al-Sharif a également réussi à achever un ensemble de projets résidentiels, sanitaires, éducatifs et sociaux au profit des habitants de Jérusalem, ce qui a permis d'améliorer les conditions de vie d'un certain nombre d'entre eux.
À l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le 29 novembre, le roi du Maroc a souligné que "l'aggravation de la catastrophe humanitaire à Gaza et la poursuite de l'offensive contre les civils interpellent la conscience de la communauté internationale, notamment les forces vives et le Conseil de sécurité en tant que mécanisme onusien chargé du maintien de la sécurité, de la stabilité et de la paix dans le monde, à sortir de la division et à parler d'une seule voix afin de prendre une décision décisive et contraignante pour imposer un cessez-le-feu immédiat et durable et le respect de la légalité internationale et du droit international humanitaire".
Il a souligné la vision du Royaume qui "considère la paix comme une option stratégique pour les peuples de la région et le seul moyen d'assurer la sécurité et la stabilité à tous ses peuples et de les protéger du cycle de la violence et des guerres", ajoutant que "cette paix que nous recherchons est la clé de la solution à deux États, en tant que solution réaliste convenue par la communauté internationale, qui ne peut être réalisée que par la voie de la négociation".
Le Maroc a été proactif dans l'envoi de dizaines de tonnes d'aide humanitaire à la bande de Gaza et a condamné fermement l'attaque contre les civils, rappelant son approche de la question palestinienne, qui est basée sur le dialogue et le respect des résolutions de la légitimité internationale et le principe d'une solution à deux Etats.
En octobre dernier, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait confirmé, lors d'une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères au Caire, la disposition du Royaume à participer à tout effort international visant à réaliser les aspirations du peuple palestinien à établir son État indépendant avec Al-Qods Al-Charif comme capitale.