Marocains et Européens lancent un projet qui permettra d'unir les efforts en matière d'environnement et de renforcer les liens entre les deux pays

Asociación Verde, la nueva iniciativa de la Unión Europea y Marruecos

PHOTO/UNION EUROPEA - Conseil Agriculture et Pêche de l'Union européenne

La coopération dans le domaine de l'énergie, la lutte contre le réchauffement climatique, la protection de l'environnement et la promotion de l'économie verte ont été les priorités identifiées par les deux parties lors de la retraite de Skhirat. L'Union européenne et le Maroc savent que leurs chemins seront liés et que leur coopération doit être optimale. Le fruit de cette bonne relation est le projet "Partenariat vert", qui a été annoncé lors d'un événement le lundi 28 juin, réalisé par voie télématique en raison de la pandémie de COVID-19.

Étaient présents à l'annonce Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, Mohamed Benchaâboun, ministre de l'Économie, des Finances et de la Réforme de l'administration, Aziz Rabbah, ministre de l'Énergie, des Mines et de l'Environnement, Frans Timmermans, vice-président exécutif de la Commission européenne, Olivér Varhélyi, commissaire européen à l'Élargissement et à la Politique européenne de voisinage, et Virginijus Sinkevičius, commissaire européen à l'Environnement, aux Océans et à la Pêche. 

Cette collaboration dans le cadre du partenariat vert reflétera une forte convergence politique entre l'organisation supranationale et le royaume alaouite sur les questions liées à l'environnement et au développement durable. Elle pourra s'appuyer, d'une part, sur les ambitions du Pacte vert européen, lancé en décembre 2019, et d'autre part, sur la Stratégie nationale de développement durable adoptée en juin 2017. La solidité de ce projet démontre une fois de plus la volonté des deux parties de poursuivre une relation étroite qu'elles espèrent voir se concrétiser dans des politiques communes telles que celle présentée lors de l'événement "Partenariat vert".

Ce projet conjoint vise également à refléter l'engagement de l'Union européenne et du Royaume du Maroc dans la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le changement climatique, en plaçant la transition énergétique vers un modèle propre au cœur de leurs politiques et investissements. En outre, la gestion durable de l'eau et des déchets, la lutte contre la pollution atmosphérique, ainsi que la protection de la biodiversité, la transformation vers une économie à faible émission de carbone et l'augmentation des capacités d'adaptation et de la résilience climatique, sont quelques-uns des aspects que l'accord conclu par les Européens et les Marocains tentera de garantir.

"Le Maroc s'est imposé comme un partenaire clé dans les différentes étapes qui ont conduit, en février de cette année, au renouvellement de l'Agenda pour la Méditerranée de l'Union européenne", a déclaré le commissaire européen à l'élargissement et à la politique européenne de voisinage, Olivér Varhélyi. C'est une autre des raisons qui ont conduit l'Union à consacrer un accord sur lequel elle travaille depuis un certain temps et qui peut enfin voir le jour. Il a ajouté que "c'est la preuve de la volonté commune du Royaume du Maroc et de l'Union européenne de renforcer leur relation stratégique en travaillant ensemble sur la transition énergétique et économique vers un modèle propre et à faible émission de carbone".

Il est maintenant temps pour les deux parties de faire fructifier ce nouvel accord et de renforcer à travers lui leurs politiques, non seulement environnementales, comme le reflète ce "partenariat vert", mais aussi stratégiques, en assurant la sécurité de la liaison Maroc-UE. Cette nouvelle étape est destinée à être l'un des piliers des relations et, en outre, à jeter les bases d'autres accords futurs qui pourraient résulter d'un partenariat inactif dont l'objectif fondamental est de développer un modèle de coopération durable autour de la transition énergétique propre, mutuellement bénéfique et favorisant l'émergence d'opportunités économiques et sociales.