Les représentants des tribus sahraouies soutiennent le Mouvement sahraoui pour la paix comme leur représentant dans les négociations sur le conflit du Sahara
Hadj Ahmed Bericalla, premier secrétaire du Mouvement sahraoui pour la paix, parvient à faire avancer son initiative pour obtenir un siège à la table des négociations que les Nations unies devraient convoquer dès que possible pour négocier une solution pacifique, viable, crédible et universellement acceptée au conflit du Sahara. Bericalla a eu le soutien clair des chefs de tribus sahraouies marocaines et de plusieurs notables de Tindouf qui ont osé le faire en envoyant une lettre.
Ahmed Bericalla a de nouveau présenté le MSP, lors de la 2ème Conférence internationale sur le Sahara qui se tient à Dakar, capitale du Sénégal, comme une troisième voie entre le Maroc et l'Algérie, une alternative au Front Polisario, avec des arguments pacifiques et réalistes pour mettre fin à plus de 48 ans de souffrance des Sahraouis vivant dans les camps de Tindouf sur le sol algérien.
Le MSP accepte la proposition marocaine d'une large autonomie pour le Sahara sous souveraineté marocaine comme point de départ pour négocier et mettre sur la table les questions les plus pertinentes pour développer les politiques et les institutions économiques, fiscales, sociales et globales du Sahara.
Hadj Hamed a reconnu la souveraineté du Roi du Maroc, Mohammed VI, sur le Sahara en général, et sur des aspects clés tels que la défense et le maintien de l'ordre, les affaires étrangères et la religion, comme il le fait dans le reste du Royaume. Il a détaillé ses propositions comme étant un plan réaliste, viable et crédible qui apporte des solutions concrètes et tangibles aux problèmes quotidiens des Sahraouis.
Le premier secrétaire du MSP a lu la lettre de soutien envoyée par les notables tribaux des camps de Tindouf et a reçu en personne l'accolade et la reconnaissance du chef tribal qui s'est exprimé lors de la conférence en soulignant que les chefs tribaux sont les représentants légitimes des Sahraouis et ont appelé les Sahraouis de Tindouf à retrouver leurs familles au Sahara.
Le chef tribal de Laayoune a publiquement exprimé son soutien aux positions du SPM en faveur du dialogue et de la paix afin de parvenir à une solution au conflit par le biais de négociations appropriées avec le Maroc et a demandé un siège à la table des négociations qui pourrait être convoquée par l'ONU.
La conférence est devenue un cadre global avec des représentants sahraouis de tous les lieux et statuts, à l'exception des représentants du Front Polisario qui ont refusé l'invitation reçue pour participer et exposer leurs points de vue.
Parmi les personnalités internationales qui ont manifesté leur soutien au MSP lors de leur participation, on trouve des représentants socialistes espagnols comme l'ancien président José Luis Rodríguez Zapatero, l'ancien président du Congrès, José Bono, qui était présent à Dakar en personne, et le député européen Juan Fernando López Aguilar, qui a envoyé une vidéo.
Dans son intervention vidéo, Zapatero a assuré que le MSP propose un dialogue fructueux avec le Maroc pour la résolution du conflit du Sahara et est le mouvement qui peut conduire le peuple sahraoui à construire son autonomie, à résoudre les problèmes socio-économiques, les droits de l'homme et l'unité du peuple sahraoui, mais aussi à partager politiquement sa situation avec les Etats et à en discuter avec la communauté internationale.
Le dirigeant socialiste a souligné l'initiative du mouvement de tenir un véritable dialogue avec le Maroc pour le bien du peuple sahraoui, basé sur l'échange et la compréhension, sans recours à la force, avec le projet démocratique le plus novateur qui puisse exister à ce jour pour l'avenir du Sahara.
Zapatero a déclaré que le MSP est un mouvement qui mérite respect, soutien et considération. En fait, c'est lui qui a anticipé l'avenir pour une meilleure résolution du conflit du Sahara.
José Bono a fait un rappel historique des événements du Sahara pour affirmer que le Sahara occidental n'est pas un territoire occupé, il a rappelé Nelson Mandela et sa reconnaissance de la solidarité qu'il a trouvé au Maroc, pour conclure qu'un Etat indépendant au Sahara n'est pas viable et que la solution la plus claire et la plus crédible est celle proposée par le MSP.