Sáhara: Naciones Unidas extiende el mandato de la MINURSO hasta 2023
Avec 13 voix pour et les abstentions de la Russie et du Kenya, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi après-midi pour prolonger le mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental. La décision du Conseil de sécurité retarde d'un an l'expiration de sa mission, jusqu'au 31 octobre 2023.
Dans sa résolution 2654 (2022), le Conseil de sécurité montre son soutien au travail de son envoyé spécial au Sahara, Staffan de Mistura, et salue les réalisations des deux cycles de tables rondes de 2018 et 2019.
A aucun moment le document émis par les Nations Unies ne fait référence au Royaume d'Espagne. Elle appelle les autres parties à trouver un accord sur ce conflit. L'Algérie, le Maroc, le Front Polisario et la Mauritanie sont appelés à travailler avec de Mistura pour faire avancer ce dossier.
Quant à l'Algérie, la résolution du Conseil de sécurité la mentionne toujours comme une partie impliquée dans le processus, contrairement à ce que le gouvernement algérien a tenté à plusieurs reprises de faire croire.
Le terme "référendum" n'a pas non plus été mentionné dans le communiqué du Conseil de sécurité. Au lieu de cela, l'ONU appelle les acteurs concernés à trouver une "solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, fondée sur le compromis". Une définition que les pays impliqués dans le dossier reprennent dans leurs récentes déclarations sur la question. C'est la déclaration couramment utilisée par la France, l'Allemagne et l'Espagne pour se positionner sur les solutions potentielles au conflit du Sahara.
Dans le même ordre d'idées, le Conseil de sécurité salue les "efforts sérieux et crédibles du Maroc pour faire avancer le processus vers une résolution".
Il maintient les références à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, "dans le cadre d'arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et compte tenu du rôle des responsabilités des parties à cet égard".
Le Conseil de sécurité évoque également une hypothétique augmentation du nombre de troupes participant à la mission de maintien de la paix au Sahara, hors MINURSO, et regrette la fin du cessez-le-feu.