Sahara occidental : nouveau triomphe pour le plan d'autonomie du Maroc

La Mission permanente du Maroc auprès de l'ONU à New York a organisé un séminaire international de recherche sur le thème « Autonomie territoriale : promotion de l'investissement direct étranger » - PHOTO/ARCHIVO
Une quarantaine de pays ont réaffirmé leur soutien au plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental au Palais des Nations à Genève

Le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental est un fait. Le groupe de plus de 40 pays a exprimé son soutien à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc dans une déclaration publiée en son nom lors du débat de la 57ème session du Conseil des droits de l'homme (CDH) par l'ambassadeur représentant permanent de la République dominicaine auprès des Nations Unies, Héctor Virgilio Alcántara.

Image de l'extérieur du Palais des Nations situé au milieu du parc de l'Ariana sur les rives du lac Léman - Depositphotos

Ces comités, appelés commissaires aux droits de l'homme, sont chargés d'évaluer la situation des droits de l'homme dans le monde. A cet égard, l'engagement « constructif, volontaire et profond » du Maroc envers le système des droits de l'homme des Nations unies et son application au Sahara Occidental a été souligné. 

Ces déclarations de Héctor Virgilio Alcántara coïncident avec les propos du Président de la République dominicaine, Luis Abinader, qui a informé, en août dernier, le roi Mohammed VI du soutien de son pays à la souveraineté du Maroc sur le désert du Sahara et de son intention d'ouvrir un Consulat à Dakhla, où il y a déjà plus de 15 bureaux ouverts. Les autres pays qui ont ouvert leurs consulats au Sahara occidental sont le Malawi en 2021, la Guinée en 2019, le Sénégal en 2018, la Gambie en 2017 et le Nigeria en 2016. 

« Le Maroc s'est engagé depuis de nombreuses années dans une coopération constructive, volontaire et approfondie avec le système des droits de l'homme des Nations unies, en particulier avec le Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH), pour promouvoir et respecter les droits de l'homme pour tous sur son territoire », a déclaré Virgilio Alcantara dans la déclaration située sous le point 2 de l'ordre du jour.

Le Haut représentant dominicain a rappelé que, dans ses résolutions sur le conflit du Sahara, le Conseil de sécurité de l'ONU a salué le rôle des commissions nationales et régionales des droits de l'homme dans les villes de Dakhla et Laayoune, ainsi que la coopération du Maroc avec les mécanismes liés aux procédures spéciales de l'ONU sur la mise en œuvre des droits de l'homme. 

Le groupe s'est également félicité de l'ouverture de consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laayoune par de nombreux pays, créant ainsi « des leviers pour renforcer la coopération économique et l'investissement au profit des populations locales, ainsi que le développement de la région et du continent ». 

« La question du Sahara est un différend politique tranché par le Conseil de sécurité qui reconnaît la primauté de l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc comme crédible et sérieuse pour la solution politique définitive du différend régional sur le Sahara », a rappelé Alcántara. 

Image de l'intérieur du Palais des Nations, situé au milieu du parc de l'Ariana, sur les rives du lac Léman - Depositphotos

Le groupe de pays a réaffirmé son soutien aux efforts visant à reprendre le processus exclusivement politique des Nations unies sur la base du format convenu lors des deux tables rondes de Genève, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la dernière résolution 2703 du 30 octobre 2023, pour parvenir à une « solution politique, réaliste, pragmatique et durable basée sur un engagement à l'égard de ce différend régional ». 

« Le règlement de ce différend régional contribuera à la concrétisation des aspirations légitimes des peuples africains et arabes à l'intégration et au développement, un objectif pour lequel le Maroc continue d'œuvrer et pour lequel ce pays déploie des efforts sincères et inlassables », a conclu l'ambassadeur. 

Le récent soutien de la République Dominicaine démontre que la réalité du Sahara occidental devient de plus en plus Alawi. Lorsque plus de 100 pays dans le monde reconnaissent le même plan d'autonomie, ce n'est pas une coïncidence. 

Cette photo d'archive montre des drapeaux américains et marocains à côté d'une carte du Maroc autorisée par le Département d'Etat américain reconnaissant le territoire internationalement contesté du Sahara occidental (signée par l'ambassadeur américain au Maroc David T. Fischer) comme faisant partie du royaume nord-africain - PHOTO/AFP

Les approbations de puissances telles que les Etats-Unis, la France, l'Espagne et le Japon sont la preuve que le Maroc propose un plan d'action conforme aux normes les plus élevées en matière de respect des droits de l'homme et de développement dans la région. 

On peut donc conclure qu'il existe un important mouvement international qui considère la proposition marocaine de souveraineté du Sahara occidental comme « sérieuse et crédible » afin de maximiser le développement économique et commercial de la région.