Un touriste espagnol enlevé dans le sud de l'Algérie

Escadron de la Gendarmerie nationale algérienne en patrouille dans le sud du pays - PHOTO/RÉSEAUX SOCIAUX/MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE D'ALGÉRIE

Selon les premières informations, les ravisseurs appartiendraient à l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS)

Bien que très peu d'informations sur cette affaire aient été révélées jusqu'à présent, on sait que les compagnons du touriste ont immédiatement signalé l'enlèvement et qu'il aurait été enlevé dans le sud de l'Algérie, puis emmené au Mali.

Il s'agit d'un événement qui s'est répété ces derniers temps dans cette région : il y a quelques jours, une ressortissante autrichienne a été enlevée à Agadez (Niger). 

Le ministère espagnol des Affaires étrangères a recommandé la plus grande prudence lors des voyages en Algérie, en essayant de voyager en groupe et en informant à l'avance l'ambassade et les consulats généraux d'Espagne à Oran et à Alger, ainsi que la gendarmerie algérienne, du programme de voyage. 

Bien que le risque d'enlèvement de ressortissants occidentaux soit signalé, les recommandations de voyage considèrent la zone frontalière avec le Mali comme une zone à « risque moyen ». Il convient de rappeler que la région du Sahel est le principal foyer d'attaques terroristes dans le monde. 

Trois groupes terroristes djihadistes opèrent en Algérie : Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Jund Al Khilafa fi Ard Al Yazair (L'armée du califat sur le territoire algérien) et l'État islamique du Grand Sahara (EIGS). 

La situation est telle que, 43% des décès résultant d'actes terroristes l'année dernière sont sur le territoire sahélien ; plus de 2 000 personnes ont été tuées dans plus de 258 attaques terroristes en 2023 ; et 1 décès sur 3 depuis 2020 est également enregistré dans cette région, selon les dernières données publiées par le Global Terrorism Index. Les experts estiment qu'au moins 1 800 civils ont été tués depuis 2017 en Afrique.