CaixaForum Madrid et la Fondation José Manuel Lara présentent une nouvelle édition des « Univers littéraires »
"la Caixa", avec la collaboration de la Fondation José Manuel Lara, présente une nouvelle saison d'univers littéraires au CaixaForum Madrid, un cycle de conférences dans lequel des écrivains et des artistes de renom auront un espace pour parler et révéler au public les secrets de leur littérature et de ses influences, et pour analyser leurs goûts littéraires.
La série littéraire a débuté au CaixaForum de Madrid le 26 février, en présence des écrivains Lorenzo Silva, Najat El Hachmi et Alejandro Palomas, et de l'actrice, réalisatrice et écrivaine Leticia Dolera. Ces invités ont répondu à des questions aussi personnelles que les situations ou les histoires qui les nourrissent ou les inspirent à écrire, ou comment est née leur vocation d'écrivain.
Il y avait aussi un espace pour qu'ils puissent analyser et répondre à des questions de nature plus littéraire, comme les affinités qui s'établissent entre les classiques et les contemporains ou la façon dont d'autres arts s'insèrent dans l'écriture.
Univers littéraires a débuté en 2017 et, grâce au succès du format, est maintenant une proposition consolidée dans les centres culturels CaixaForum. Lors des éditions précédentes, la série a accueilli des artistes et des écrivains de l'envergure d'Espido Freire, Víctor Amela, Eva García Sáenz de Urturi, David Trueba et Boris Izaguirre, entre autres.
→ 12 mars, à 19h30.
LORENZO SILVA : Dans l'angle obscur
La célèbre rime de Bécquer « Du salon dans le coin sombre... » sert de point de départ et de titre à la réflexion sur le type d'histoire qui est devenue l'œuvre de Lorenzo Silva depuis près de quatre décennies. Il y a des histoires qui n'apparaissent guère dans les journaux, qui ne sont pas dans les livres d'histoire, que personne ne regarde, que personne ne voit et, à force de ne pas les voir, on les oublie. C'est le territoire naturel d'un récit qui aspire à nourrir la conscience et la mémoire, en sortant les histoires du coin sombre dans lequel elles vivent, comme Bécquer a sorti la harpe de ses vers pour toujours, laissant au lecteur le soin de formuler ses propres questions et d'esquisser, s'il le souhaite, ses réponses.
Lorenzo Silva (Madrid, 1966) a écrit, entre autres, les romans La flaqueza del bolchevique (finaliste du Prix Nadal 1997), Noviembre sin violetas, La sustancia interior, El urinario, El ángel oculto, El nombre de los nuestros, Carta blanca (Prix du printemps 2004), Niños foces, Música para feos et Recordarán tu nombre. En 2013, il publie l'essai Siete ciudades en África (Fundación José Manuel Lara) ; en 2006, avec Luis Miguel Francisco, Y al final, la guerra, un livre-reportage sur l'intervention des troupes espagnoles en Irak, et en 2010, Sereno en el peligro. L'aventura histórica de la Guardia Civil (Prix de l'essai d'Algaba). Il est également l'auteur de la série policière mettant en vedette les enquêteurs de la Guardia Civil, Bevilacqua et Chamorro. Avec l'un de ses titres, El alquimista impaciente, il a remporté le prix Nadal 2000, et avec La marque du méridien, le prix de la planète 2012. En 2019, il a publié, avec Noemí Trujillo, Si esto es una mujer. Depuis 2010, il est garde civile honoraire.
→ 16 avril, à 19h30.
NAJAT EL HACHMI : écrire à la frontière
L'écrivaine révélera des questions concernant son travail littéraire, répondant à la question de savoir comment on écrit entre différentes langues, pays et continents ; comment on écrit dans une langue autre que celle de ses parents, et quels sont les défis, les difficultés et les conflits qui surgissent lorsque l'on essaie de saisir les différentes réalités qu'elle a vécues dans ses romans. El Hachmi expliquera comment, dans son cas, l'écriture est un moyen efficace de faire face à la complexité du monde actuel, en exposant les avantages, l'enrichissement et les possibilités qu'offre le fait d'avoir un œil de chaque côté du détroit.
Najat El Hachmi Buhhu (Nador, 1979) vit en Catalogne depuis l'âge de 8 ans. Parmi ses premiers travaux publiés, figurent Yo también soy catalana (Columna, 2004) et El último patriarca (Planeta, 2008), pour lesquels il a reçu le prix Ramon Llull et le prix Ulysse. Avec son roman La hija extranjera (Edicions 62, 2015), il a remporté le prix BBVA Sant Joan pour le roman et le prix Ciutat de Barcelone pour la fiction en catalan. Son dernier livre est le roman Madre de leche y miel (Edicions 62 / Editorial Destino, 2018). Il collabore régulièrement avec la presse et différentes stations de radio.
→ 7 mai, à 19h30.
ALEJANDRO PALOMAS : De 9 à 99 ans, écrire pour raconter l'histoire
Celui qui donne vraiment un sens à l'écriture n'est pas seulement celui qui la crée, mais aussi celui qui la reçoit. Alejandro Palomas expliquera pourquoi il y a quelqu'un qui attend de l'autre côté, voulant partager des émotions qu'il croit souvent uniques. L'écriture est sans âge, c'est vrai. La lecture non plus. Il y a une histoire d'amour tissée entre chaque lecteur qui nous lit et nous, une histoire dans laquelle l'âge de chacun n'a pas d'importance car il n'existe pas. En volant la musique de Gertrude Stein, on pourrait la résumer ainsi : « Une histoire est une histoire est une histoire ». Le reste, c'est de l'émotion.
Alejandro Palomas (Barcelone, 1967) est diplômé en philologie anglaise et possède une maîtrise en poétique du New College de San Francisco. Il a combiné sa création littéraire avec la traduction d'auteurs tels que Katherine Mansfield, Willa Cather et Oscar Wilde. Elle a publié, entre autres, les romans El alma del mundo (finaliste du Premio Primavera, 2011), Una madre, Un hijo (Prix national de littérature pour enfants et adolescents, 2016) et Un perro. Récemment, il a reçu le prix Nadal pour Un amor, et en 2018, il a publié le livre Quiero. Poesía reunida (2012-2018), dans la collection Vandalia. Son travail a été traduit en 20 langues.