Le coronavirus et les camps de Tindouf
En Algérie, le 7 de ce mois, il a été officiellement annoncé qu'une femme et sa fille avaient été testées positives pour la maladie contagieuse qui cause une pandémie mondiale de coronavirus. Les deux femmes, âgées de 54 et 23 ans, vivent dans la ville de Blida, au sud-ouest de la capitale, en direction de Bechar. Les autorités algériennes ont ensuite confirmé un nouveau cas de coronavirus (COVID-19) chez un citoyen algérien arrivé d'Espagne. Mais que le nombre de personnes touchées avait déjà atteint un total de 20, dont 17 appartenaient à la même famille.
Tous les pays ont pris conscience de l'importance et de la gravité de la situation et tentent de prendre les mesures de confinement les plus drastiques pour éviter la propagation de la pandémie susmentionnée, mais malheureusement les camps de Tindouf ont également été touchés par le coronavirus qui a causé deux décès officiellement, le 8 mars dernier, selon un rapport des médias sahraouis.
De manière incompréhensible et malgré l'alarme mondiale, une délégation de Séville a décidé de se rendre dans les camps, alors qu'hier l'Andalousie comptait déjà plus de 100 personnes infectées pour le moment, les recommandations sont de ne pas voyager et encore moins vers une zone à risque, mais comment peut-on commettre la folie de permettre le contraire alors que ceux qui voyagent viennent de cette zone ?
Dans les camps, qui ne disposent pas des conditions minimales pour protéger la population d'une épidémie, il y a un manque de moyens médicaux pour détecter les maladies virales, d'eau potable et de systèmes d'assainissement pour l'hygiène nécessaire et pour combattre le Covid-19.
Cette épidémie, qui peut gravement frapper les camps, ne profite en rien du comportement des dirigeants du Polisario avec les voyages qu'ils effectuent dans les pays à haut risque et l'arrivée et le séjour des délégations qui, comme celle de l'Espagne, peuvent avoir des conséquences néfastes. Maintenant il semble que les dirigeants du Polisario cherchent des personnes qui étaient en contact avec les deux personnes qui sont mortes du Coronavirus dans les camps et au contraire contre toutes les règles pour éviter les rassemblements populaires de masse, ils ont organisé le soi-disant « Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental » du 11 au 13 mars, l'« Union de la jeunesse sahraouie » pour honorer les dirigeants des organisations de jeunesse des pays de leur départ comme le Venezuela, l'Afrique du Sud, la Suède, etcétera, ce qui montre qu'ils ne se préoccupent que de maintenir leur « ego » personnel dans la représentation de leurs « positions » et peu ou pas du tout de résoudre les problèmes d'une population qui subsiste dans la précarité de ses besoins minimums, et des hôpitaux dont la situation est celle d'un manque total de fournitures. L'aide humanitaire qu'ils reçoivent des organismes internationaux a été considérablement réduite, manquant non seulement de médicaments mais aussi de matériel hospitalier. La pénurie de personnel de santé publique est également un problème depuis des années et, au final, c'est la population âgée qui en subit les pires conséquences.
Ce Forum canari-sahraoui, compte tenu de la propagation de ce virus et bien que l'administration algérienne ait mis en place un contrôle sanitaire préventif aux points de passage des passagers, considère qu'il est de la plus haute importance, comme convenu au niveau international, d'éviter tout déplacement, en l'occurrence en Algérie et dans les camps de réfugiés sahraouis, pour ne pas aggraver davantage leur situation.