Marruecos crea un plan para combatir los casos de viruela del mono
Lors de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, le ministère marocain de la Santé a annoncé la mise en place d'un nouveau plan de lutte contre la variole du singe. Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, a déclaré à la Chambre des représentants du Maroc que si le programme est mis en œuvre, la maladie n'aura pas la même capacité de propagation que le coronavirus.
Ait Taleb assure que son département s'est empressé de créer le plan en réponse à une éventuelle crise et pour s'assurer que les choses ne s'aggravent pas et que les Marocains ne soient pas affectés. A cette fin, le ministère va développer ce programme en quatre phases afin de prévenir les conséquences négatives telles que celles vécues avec le COVID-19.
Dans un premier temps, tous les types d'agents de santé seront formés pour recevoir un maximum d'informations sur la maladie. Ils commenceront à être formés pour connaître les symptômes caractéristiques du virus et, afin d'être en mesure de diagnostiquer et de traiter les personnes infectées à temps pour éviter une propagation maximale.
La deuxième phase consistera à envoyer les résultats le plus rapidement possible et à traiter ce type de variole dans les laboratoires. C'est là que le processus de diagnostic sera effectué. Selon Ait Taleb, le Maroc dispose actuellement de quatre centres spécialisés dans ce type de maladie, où le monkeypox peut être diagnostiqué assez rapidement et efficacement.
La troisième phase commencera alors. Dans cette partie du processus, l'objectif est d'identifier et de gérer les cas qui sont suspects et qui, en raison de certaines circonstances, sont difficiles à identifier. C'est à partir de là que débutera la quatrième phase du plan. Pendant cette partie, la séparation des personnes infectées de leurs contacts commencera.
En cas de confirmation de l'infection d'une personne, celle-ci devra être isolée dans sa résidence habituelle pendant trois semaines sans contact avec tout autre type de personne. Si la situation devient critique, le patient peut nécessiter une hospitalisation, à condition qu'il souffre d'affections pulmonaires, cérébrales ou oculaires. Jusqu'à ce que cela se produise, le patient devra se reposer chez lui jusqu'à ce que la maladie passe.
Pour l'instant, le ministère de la Santé a déclaré qu'il n'était pas inquiet de la situation, mais qu'il valait mieux prendre des mesures pour que le virus ne se propage pas. Le ministre a précisé que ce virus n'est pas aussi contagieux que le coronavirus et que sa transmission doit se faire par des relations assez proches. Ait Taleb a souligné au cours de la session qu'il n'y a pas de remède pour cette maladie, mais la bonne chose est que le virus disparaît après trois semaines après l'infection, il n'est donc pas nécessaire de prendre des mesures restrictives.
Le Maroc a confirmé le 2 juin le premier cas d'une personne infectée par le monkeypox. La personne était originaire d'un pays d'Europe, l'épicentre actuel de la transmission de la maladie. Le Royaume a assuré une action rapide grâce au protocole établi pendant la pandémie pour prévenir des incidents comme celui-ci.
Selon les médias officiels et le ministère lui-même, le patient est stable et isolé, et l'on ne craint pas que la maladie soit trop agressive pour lui. Malgré cela, Ait Taleb affirme être sous surveillance médicale, conformément aux mesures sanitaires alaouites dans cette situation.
Le virus de la variole du singe devient une source d'inquiétude et de nombreux pays, comme le Maroc, se demandent s'il s'agit d'une nouvelle pandémie mondiale et quelles en sont les répercussions possibles. Mouad Elmrabet, coordinateur du Centre national marocain des interventions d'urgence en santé publique, a accordé une interview pour calmer le jeu face à l'hystérie collective. Au cours de la séance, il a expliqué les différences entre le virus COVID-19 et ce virus de la variole, soulignant qu'ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre et que la variole n'est pas un problème à l'heure actuelle.