El rescate del niño Rayan entra en su fase final
Le Maroc est très préoccupé par la situation de Rayan, l'enfant marocain coincé depuis mardi dans un puits étroit de 32 mètres de profondeur et de 45 centimètres de large dans la ville d'Inghran, située à environ 70 kilomètres de Chaouen, dans le nord du pays. Les équipes de secours travaillent jour et nuit pour sauver l'enfant de cinq ans, dont l'état n'est pas encore connu.
Rayan n'est qu'à quelques centimètres de l'équipe technique après qu'elle ait réussi à franchir un rocher dans la zone samedi matin. Lors des dernières étapes du forage, l'opération a rencontré ce contretemps, qui a prolongé les travaux de sauvetage pendant trois heures dans une opération délicate où une petite fissure aurait pu provoquer un glissement de terrain.
Le type de sol de la zone, caractérisé par un mélange de sable et de roche instable, a rendu l'opération de sauvetage difficile dès le départ. En fait, l'excavation a dû être suspendue à plusieurs reprises au cours des quatre derniers jours pour éviter un glissement de terrain. Si un glissement de terrain s'était produit, le sauvetage de Rayan aurait été impossible.
L'opération de 80 heures entre maintenant dans sa phase finale et les sauveteurs gardent l'espoir de le retrouver vivant. Jeudi, les autorités ont descendu un tube d'oxygène et d'eau sur le garçon, qui est toujours en place, et ont descendu une caméra pour observer son état et suivre ses progrès. Sur ces images, Rayan semblait encore respirer. L'opération reste donc pleine d'espoir.
Le petit garçon est tombé dans un puits près de la maison de la famille le 1er février. Son père a affirmé à l'époque que la surface était recouverte d'un tonneau, mais que Rayan l'avait repoussé. En tout cas, dès que l'alarme a été donnée, les autorités se sont mises au travail.
La première option était de forer le puits dans lequel l'enfant était tombé. Une tentative infructueuse a conduit les autorités à forer un puits parallèle, puis à s'approcher de l'emplacement de Rayan. Une opération similaire à celle déployée par les pompiers du Consortium provincial de Malaga pour sauver Julen. En fait, le corps a proposé au Maroc de soutenir les travaux de sauvetage.
Le chef du comité de suivi et de surveillance des opérations de sauvetage, Abdelhadi Tamrani, a déclaré aux médias, dans des propos rapportés par l'agence de presse EFE, que l'opération est composée de onze personnes, des experts en forage au personnel de la protection civile et aux géomètres, qui travaillent depuis l'intérieur du tunnel horizontal creusé pour atteindre l'enfant.
Un hélicoptère de la Gendarmerie royale est en attente depuis samedi, au cas où il serait nécessaire de transférer Rayan, ainsi qu'une ambulance dans laquelle se trouvent déjà les parents de l'enfant. À cet égard, le ministre de l'Équipement, du Transport et de la Logistique, Nizar Baraka, a déclaré dans un communiqué publié en sa qualité de secrétaire général de l'Istiqlal (Parti de l'indépendance) que les autorités utilisent "toutes les ressources et tous les moyens" pour mener à bien cette opération.
Les réseaux sociaux ont été inondés de messages avec le hashtag #SaveRayan, et des milliers d'utilisateurs ont partagé des images du petit garçon. Le Maroc s'est lancé dans l'affaire et la moitié du monde suit l'évolution du sauvetage. En outre, l'opération a été contrainte de déployer un cordon de sécurité dans la zone, nécessaire pour retenir les centaines de personnes qui se sont approchées du puits au cours des dernières heures.