Los vehículos particulares ya pueden tomar el ferri entre Algeciras y Tánger
À partir de ce lundi de Pâques, les véhicules privés pourront embarquer sur des ferries pour traverser le détroit depuis les ports de la baie d'Algésiras jusqu'à Tanger, comme prévu par les autorités espagnoles et marocaines. Après avoir été ouvert aux piétons, le passage est désormais ouvert aux véhicules, grâce à la nouvelle phase des relations entre l'Espagne et le Maroc.
La réouverture est désormais complète, comme l'a annoncé l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras par le biais de ses médias. Les conditions sont similaires à celles établies pour les passagers piétons : une PCR de 72 heures maximum avant ou un certificat COVID de vaccination complète est requis, de même que seuls les billets fermés sont acceptés.
ℹ ⛴ #Ferry #Marruecos
— Puerto de Algeciras (@PuertoAlgeciras) April 18, 2022
Salidas ? #Puerto de #Algeciras ➡️ #Tánger Med
PASAJEROS ??♀️+VEHÍCULOS ? ?
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09.30 10.00 12.00
14.30 15.00 16.00
19.30
21.00 22.00 23.30
-Sólo billete cerrado
-PCR 72 hrs o pasaporte vacunal
Les compagnies maritimes opérant sur les lignes Algeciras-Tanger et Tarifa-Tanger sont FRS, AML, Baleària, Trasmediterránea et Intershipping, et les horaires d'embarquement sont de 9h30 à 23h30.
L'ouverture des lignes de la baie d'Algésiras à Tanger rend tout à fait possible l'opération de franchissement du détroit, ou Marhaba, qui se déroulera cet été comme chaque année avant la pandémie du COVID.
En revanche, les liaisons entre les ports andalous de Motril et d'Almeria n'ont toujours pas été reprises et ne permettront pas de desservir les ports de Nador et d'Al Hoceima, proches de la ville espagnole de Melilla.
Avant la fermeture des lignes en raison de la pandémie, jusqu'à 6 millions de passagers passaient annuellement par les ports de la baie d'Algésiras, dont plus de 3 millions embarquaient entre les mois de juin et septembre. On espère qu'après la normalisation des relations entre l'Espagne et le Maroc, les chiffres reviendront aux niveaux d'avant le COVID.
Malgré l'assouplissement des mesures sanitaires et des restrictions d'entrée et de sortie par l'Espagne et le Maroc, la crise provoquée par l'accueil semi-clandestin du chef du Polisario, Brahim Ghali, sur ordre de l'Algérie, a entraîné une grave crise diplomatique entre les deux royaumes. Ce problème n'a été surmonté que le 14 mars, lorsque Pedro Sánchez a envoyé une lettre au roi du Maroc Mohammed VI, exprimant le soutien de son gouvernement au plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara. À la suite de cette lettre, une visite d'État a été organisée à Rabat, au cours de laquelle une feuille de route en 16 points a été présentée pour ramener les relations entre les deux pays à un état de cordialité sincère, symbolisé par l'invitation faite à Pedro Sánchez de participer à un Iftar avec la famille royale.
En plus de la réouverture des liaisons maritimes entre l'Espagne et le Maroc, les gouvernements espagnol et marocain ont annoncé qu'ils travaillaient à la réouverture des passages frontaliers de Ceuta et Melilla, avec la nouveauté d'incorporer une douane à chaque passage.
Les points de passage de Ceuta et Melilla sont toujours fermés et, selon les autorités, ils seront ouverts de manière organisée et progressive. Selon le dernier Journal officiel de l'État faisant référence aux points de passage, la fermeture de ces derniers a été prolongée jusqu'au 30 avril.
Dans le cas du poste de Beni Enzar, qui sépare le Maroc de Melilla, Atalayar a pu apprendre en détail que les autorités marocaines ont déjà nettoyé le poste, enlevé les blocs de béton et renvoyé les agents frontaliers à leurs postes.
