Selon les autorités compétentes et la commission interministérielle chargée de mettre fin à la pandémie, le virus sera bientôt considéré comme une "grippe saisonnière"

Marruecos anuncia la preparación para empezar a vivir con la COVID-19

AFP/FADEL SENNA - Marocains portant des masques à Rabat

Le Maroc est prêt à commencer à vivre avec le coronavirus. Après une période où le pays a fermé toutes ses frontières pour éviter la propagation rapide du virus, ce qui a eu des effets négatifs, la commission interministérielle chargée de la question, composée des ministres de l'Intérieur, des Affaires étrangères, des Transports, de la Santé et de la Protection sociale, met en œuvre une nouvelle feuille de route en plusieurs points pour commencer à améliorer la situation dans le pays alaouite. 

Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, le gouvernement marocain est prêt à annoncer les mesures à ses citoyens et à imposer les mesures en cours d'élaboration. Par conséquent, le virus lui-même, ainsi que les variantes qui apparaîtront au fil du temps, commenceront à être considérés comme une maladie endémique. COVID-19 fera partie du groupe des grippes saisonnières. Mais, selon les autorités, cela sera fait quand il sera possible d'avoir le plus grand groupe possible de la population immunisée et vaccinée, afin d'éviter tout problème comme lors de la première apparition du virus dans le monde.

Pour cela, des campagnes de vaccination sont nécessaires et le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, développe et planifie des réunions avec les conseils exécutifs pour inciter les Marocains à prendre la décision de se faire vacciner pour le bien de tous. Selon le Comité scientifique et technique, la vaccination de la plus grande partie de la population du pays "permettra au Maroc de vivre avec le virus".

Les autorités sanitaires et publiques affirment qu'elles ont l'intention d'être fermes avec la vaccination de la population, notant que des mesures plus sévères seront prises contre ceux qui ne veulent pas se faire vacciner. Le Comité assure qu'il est nécessaire que tous les groupes de la population marocaine soient inclus dans le plan, c'est pourquoi un protocole de vaccination sera suivi, en commençant par les personnes les plus vulnérables à avoir plus de complications lorsqu'elles souffrent de la maladie, puis les personnes actives et, enfin, le reste de la population.

Aujourd'hui, 73,4 % de la population du pays alaouite est vaccinée, avec 23 20 517 millions de personnes recevant les deux doses et le schéma complet. Par ailleurs, 78,3 % de la population totale, soit 24 774 356 personnes, n'ont qu'une seule dose. Il convient de noter que le nombre d'habitants au Maroc est de 31 millions, de sorte que les données reflètent une bonne campagne qui ne demande qu'à être intensifiée.

Cette décision permettra au Royaume de retrouver la normalité perdue après les deux dernières années. Selon le journal qui a eu accès à cette information, le plan qui rendra la situation possible débutera en mars. Selon des sources proches du Comité, le projet sera diversifié en plusieurs points.

La première d'entre elles sera de lever définitivement l'état d'urgence sanitaire. A partir du 30 novembre 2021, la loi a été réimposée afin d'éviter les ravages suite à l'apparition d'Omicron sur la scène mondiale, ce qui a conduit à la fermeture des frontières jusqu'à il y a quelques jours, date à laquelle cette restriction a été levée. 

Désormais, le deuxième point de la feuille de route consiste à aborder la question de l'entrée et de la sortie des citoyens et des visiteurs étrangers dans le pays. À cette fin, une autorisation de voyage a été mise au point. Il s'agit d'un passeport COVID qui permet de s'assurer qu'ils ont passé la maladie ou qu'ils ont reçu les doses requises du vaccin.

Ensuite, lorsque ces deux premiers points seront établis et leur efficacité confirmée, toutes les restrictions empêchant les grands rassemblements de personnes dans les lieux publics et privés seront levées. Par la suite, le gouvernement marocain cessera de publier des informations sur le coronavirus, comme il le fait quotidiennement, concernant le nombre de cas confirmés, le nombre de décès, les admissions dans les unités de soins intensifs en raison du virus, les personnes vaccinées, etc. 

Enfin, et avec la possibilité de se produire dans un avenir proche si tout se passe comme prévu, il restera à apprendre à vivre avec le virus et à commencer à le normaliser comme toute autre maladie.