Marruecos se compromete a luchar contra el analfabetismo del país
Le Maroc reste engagé dans sa lutte contre l'analphabétisme dans le pays, notamment dans les zones les plus rurales du territoire. Comme le rapporte le journal numérique La Vanguardia, le Maroc a recueilli des données de 2015 où il a été signalé que plus de dix millions de personnes souffraient de ce problème, donc depuis plusieurs années les gouvernements de la nation ont mis l'accent sur cette question.
Le ministère des Habous et des Affaires Islamiques a préparé un rapport dans lequel il développe plusieurs projets visant à enseigner de nouvelles méthodes pour corriger la situation. Ces programmes innovants, selon le ministère lui-même, sont le fruit d'une collaboration entre les autorités spécialisées dans l'éducation et la recherche scientifique, qui seront en charge des projets. Leur objectif principal est d'inclure des connaissances de base sur les concepts, des aides à la recherche de contenu et de faciliter la stimulation pédagogique.
On espère que ces projets seront étendus au cours de l'année afin de préparer les zones qui souffrent le plus de l'analphabétisme à son éradication complète. Depuis vingt ans, un certain nombre de projets ont été menés à bien concernant l'expansion de la connaissance dans les mosquées, mais aussi à travers les médias, principalement la télévision et l'Internet. En outre, on estime que plus de 10 000 enseignants ont participé à ces programmes et se sont engagés à contribuer à l'élimination de l'analphabétisme en donnant des cours particuliers.
Les programmes d'éducation s'adressent aux personnes qui n'ont pas pu bénéficier d'une éducation ou à celles qui ont dû abandonner leurs études à un âge précoce pour diverses raisons. C'est pourquoi le ministère a présenté un plan d'action pour mener à bien les réformes nécessaires, axées sur la mise en place d'un système flexible qui marquera un tournant dans ce processus. Son idée principale est de briser le fossé entre les sexes et de sensibiliser les hommes au fait qu'ils peuvent eux aussi étudier, malgré les divers problèmes et stéréotypes qu'ils rencontrent sur leur chemin.
Le ministère, quant à lui, a publié des données sur les endroits où cette situation est la plus répandue. Ils indiquent que 96,1% des personnes bénéficiant de ces programmes et subventions sont toutes des femmes, et soulignent que 45% d'entre elles vivent dans des zones plus rurales. Il est également signalé que ce problème ne concerne pas seulement les jeunes, car de nombreuses personnes âgées n'ont pas été en mesure de recevoir une éducation complète. Les données publiées ajoutent que 60% de la population qui s'est inscrite aux différents programmes développés par le gouvernement a moins de 49 ans, on estime donc que 40% d'entre eux ont plus de 50 ans.
Ce sont surtout les femmes qui souffrent le plus de ce type de problème et sont donc les principales bénéficiaires de cette aide. L'ancien gouvernement marocain a révélé qu'ils sont plus motivés pour assister aux cours et apprendre, et qu'au cours de l'année dernière, ils ont représenté 70% des près de quatre millions de personnes qui ont bénéficié des programmes d'alphabétisation.
Alors que ces chiffres sont de plus en plus éradiqués et que le nombre d'enseignants est en hausse, la pandémie a provoqué une grave crise dans l'enseignement. Le passage de l'apprentissage en face à face à l'apprentissage à distance et en ligne a causé plusieurs problèmes car, surtout dans les zones rurales, l'accès à l'internet ou aux appareils nécessaires pour se connecter aux salles de classe est très limité. Mais le coronavirus n'a pas pu arrêter ce processus, et le ministère a développé des applications telles que "Alpha Nour" et "Alpha Taahil" pour aider les étudiants à poursuivre leurs études. Par ailleurs, pour ceux qui ont des difficultés à accéder à l'internet, plusieurs cours ont été programmés sur la chaîne de télévision Assadissa afin de poursuivre le processus d'alphabétisation.