La Chine ferme son dernier hôpital pour les coronavirus, la Corée du Sud réduit considérablement ses infections et les scientifiques se rapprochent d'un vaccin. Voici quelques faits intéressants concernant la lutte contre COVID-19

Oui, il y a aussi de bonnes nouvelles concernant le coronavirus

PHOTO/AFP - Sur cette photo du 12 mars, des travailleurs médicaux marchent vers une zone de décontamination à l'hôpital universitaire Keimyung de Daegu

Pandémie. Urgence sanitaire. Crise économique et sociale généralisée. La contagion se multiplie en Europe. L'Espagne a connu une augmentation de près de 1 500 personnes infectées en un jour et plus de 100 décès. En France, la tendance est la même, et de nouveaux cas sont signalés aux États-Unis et en Amérique latine. Depuis quelques jours, tout ce qui concerne COVID-19 est une mauvaise nouvelle. Et les mauvaises nouvelles augmentent les inquiétudes des citoyens. Mais tout n'est pas perdu. Il y a de la place pour l'espoir. Le temps, qui guérit tout, mais surtout les bonnes pratiques de coordination entre les gouvernements, les experts et les citoyens commencent à porter leurs fruits. Allons les voir.

La Chine en est un exemple. Après des mois passés avec des millions de personnes confinées chez elles, sans guère d'activité économique au-delà de celle nécessaire à la survie, à construire des hôpitaux contre la montre pour pouvoir s'occuper des milliers de cas de contagion par le virus, elle a fermé cette semaine son dernier hôpital où il n'y avait que des patients atteints de coronavirus, car il n'y a pas assez de nouveaux cas pour les prendre en charge. Ce lundi, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné que la grande majorité, environ 70 %, des patients diagnostiqués avec la COVID-19 ont déjà reçu leur congé. C'est le cas d'une femme chinoise de 103 ans qui s'est complètement remise de la COVID-19 après avoir été traitée pendant six jours à Wuhan, l'épicentre du virus. Selon les dernières données, la Chine a compté 80 754 cas et 3 136 décès mardi. Un exemple parlant. Les chiffres de la reprise en Chine ont poussé Apple à rouvrir les 42 magasins qu'elle avait fermés en février. Début mars, l'un des plus grands fabricants de mobiles iPhone, la société chinoise Foxconn, a annoncé qu'elle espérait revenir à ses niveaux de production habituels d'ici la fin du mois.

Avancées dans le domaine des vaccins 

La pandémie de coronavirus a déclenché une course contre la montre au sein de la communauté scientifique pour trouver un vaccin contre cette maladie, que les attentes les plus optimistes annoncent pour l'année prochaine. En attendant, les traitements qui s'avèrent efficaces dans certains cas de coronavirus sont supprimés.  Des chercheurs de l'université d'Utrecht et du centre médical Erasmus ont mis au point un anticorps humain qui, selon eux, « offre un potentiel pour la prévention et le traitement de la COVID-19 ».  

Dans le même temps, un réseau de scientifiques canadiens progresse dans la recherche sur la COID-19, et une société de biotechnologie de San Diego, aux États-Unis, développe un vaccin en collaboration avec l'Université Duke et l'Université nationale de Singapour, ainsi qu'un groupe d'experts en Israël, qui développent également un vaccin contre les coronavirus.

Les bonnes pratiques de la Corée du Sud ont permis de passer de 909 cas enregistrés en un seul jour le 29 février à seulement 74 nouvelles infections le lundi. Son plan d'action visant à interdire à de grandes concentrations de personnes de fermer les établissements d'enseignement et autres espaces publics peu après la découverte de la principale épidémie du pays autour de la ville de Daegu. 

En outre, le premier cas de COVID-19 dans le comté de Tulsa aux États-Unis s'est déjà rétabli après avoir été testé négatif à deux reprises, ce qui est l'indicateur que le patient est complètement rétabli.  

En Espagne, 1028 patients ont déjà été guéris. Au total, 181 546 personnes sont infectées dans le monde et le nombre de personnes guéries est de 78 088, tandis que le nombre de décès dépasse 7 000. 

Suivre les obligations dictées par les différents gouvernements et beaucoup de patience sont nécessaires pour surmonter cette crise mondiale.